Clip: viralité et efficacité

Le clip Culture en péril fait beaucoup de vagues. On en parle sur toutes les tribunes, dans tous les espaces publiques. Deux choses se dégagent:

– c’est la première fois qu’un groupe réussit à utiliser aussi fortement les techniques de propagation virale. La puissance de tir est unique, jamais aucun clip n’a atteint en si peu de temps un taux de pénétration aussi important au Québec;

– ce n’est pas parce qu’un tel clip devient populaire et vogue sur une vague virale sans précédent que les arguments passent, que les arguments convainquent. Viralité n’est pas synonyme d’efficacité.

 

Culture en perilLa force du virale

Faisons un petit exercice de calcul et regardons ce que représente l’impact du clip Culture en Péril. Mercredi soir, en moment au j’écris, le clip a été visionné plus de 450 000 fois (versions courte et longue additionnées). Et cela en moins d’une semaine. Auquel on doit ajouter plus d’une centaine de milliers de visionnements supplémentaires provenant de tous les autres membres sur Youtube qui distribuent aussi le clip (ex. : JP131313JP, Miroirmirror ), et un autre 100 000 provenant d’une version sous-titrée qui a été mis en ligne durant le w-e. Donc plus de 650 000 visionnements, seulement à partir de la diffusion sur Youtube. Est-ce beaucoup ? Oui, c’est énorme.

Qu’est-ce que cela représente? Établissons une comparaison avec les partis politiques. Depuis le début de la campagne combien de visionnements ont-ils réussi à cumuler?

Bien sûr, vous me direz que les partis ne mettent pas tous leurs vidéos sur Youtube. Bien sûr. N’empêche, que ce clip dépasse à lui seul la totalité des visionnements de l’ensemble des partis qui s’y trouve…. Et la vie active de ce clip n’est pas terminée. Et espérons que la vie des clips des partis ne le soit pas non plus.

 
Suivre l’évolution du clip Culture en Péril

Ce tableau comprend le cumulatif de la version courte et la version longue, et se met à jour automatiquement chaque jour.

 
Viralité et efficacité

À quoi tient une telle popularité ? À plusieurs facteurs. Certes à la qualité de sa production (drôle, rythmée, efficace), à la popularité des personnes qui y figurent (les comédiens qui y jouent inspirent une certaine crédibilité). Quoi d’autres ? Le timing, bien sûr, propice à une telle attention (la période électorale représente un timing à la fois émotif, opportuniste et … périlleux).

Est-ce tout, bien sûr que non! Des bonnes productions même durant une période favorable n’ont jamais dépassées le stade du décollage. Le viral est un animal capricieux.

Pour qu’il y ait viralité, il faut des relais de diffusion. Tout bon virus à besoin de vecteurs de propagation. pour s’étendre. C’est idem pour la viralité d’un clip. Plus forts, puissants, crédibles sont ces relais, plus intense sera la dissémination. Qui sont les vecteurs de propagation qui ont favorisé l’explosion de ce clip : le monde des médias, du journalisme et de la culture, immédiatement touché et concerné par le contenu du clip. Journalistes, artistes, animateurs de médias ont largement contribué à lancer le mouvement viral. Forte et rapide exposition. En plus d’y ajouter une grande crédibilité.

Une fois partie, la viralité peut s’alimenter d’elle-même, sa pénétration étant forte. Personnellement, Il y a longtemps que je n’avais reçu autant de courriers m’invitant à vite-vite-vite aller voir la vidéo. La vague semble profonde, la diffusion pourrait durer encore un bon bout de temps.

 
Le revers de la médaille

Ce clip passera à l’histoire. Il sera connu comme celui ayant eu la plus rapide vitesse de propagation, et sans doute la plus large diffusion. Jamais aucun clip produit au Québec et distribué sur Youtube, n’avait fait couler autant de bruit ou fait parler autant de lui à la télé ou à la radio. Aujourd’hui, il faut être complètement déconnecté des élections pour ne pas en avoir entendu parler.

Mais une question se pose. Est-ce que le clip atteindra son but et mobilisera la population autour de ses arguments ? Réussira-t-il à marquer autant points dans l’électorat que le nombre de visionnements le laisse croire ? Rien n’est moins sûr. En fait, à lire les commentaires, éditoriaux, lignes ouvertes, on serait presque tenté de croire le contraire. Un peu comme si une partie de la population indifférente à la culture et aux artisans de son industrie, s’était tout-à-coup senti interpellé, et manifestait une vive opposition. Il y a longtemps qu’on avait entendu autant de commentaires dénonçant les subventions dans le domaine de la culture, exprimés avec autant de cynique et même de hargne à l’endroit des artistes.

Un paradoxale phénomène par lequel ce clip qui devait mobiliser la population autour de la défense de la culture (et des subventions), tout à coup donne sens, voix et TRIBUNE à tous ceux qui n’en ont rien à faire de cette culture. Ils ont tout à coup le prétexte et les lieux pour le dire.

Ce clip aura fait la démonstration que VIRALITÉ et EFFICACITÉ ne vont pas nécessairement de pair.

Comment expliquer ce phénomène ? Difficile pour l’instant de se prononcer. C’est prématuré. Dans quelques semaines peut-être! Après les élections, lorsque la vidéo aura terminée sa vie utile, on verra peut-être mieux. Mais je pose tout de même l’hypothèse que l’absence de « porte-paroles crédibles », directement associés à la production du clip crée un vide immense dans l’interprétation du message du clip.

Nous aurons surement l’occasion de revenir sur le sujet, j’en suis certain.

À lire aussi le billet de Martin Lessard : Culture en péril – Analyse du phénomène.

Blogues de campagne, partie 1

L’action trépidante n’est pas le propre de ce début de campagne. Pendant que les partis et candidats se demandent qui fera le premier faux pas dévastateur, s’ennuient tout autant que nous, cherchent à lancer leur campagne, c’est du côté de la blogosphère que ça se passe.

De belles expériences voient présentement le jour. Expériences qui nous aideront en tant que lecteur à mieux suivre cette campagne, peut-être même d’y mieux participer. Blogues des médias et blogues partisans, les acteurs s’agitent pour un spectacle qui faute d’être encore palpitant laissera, espérons-le des traces profondes dans notre paysage politique et dans la blogosphère canadienne.

Je marque au passage 4 nouveautés apparues au cours de cette première semaine électorale. Je reviendrai prochainement, dans un autre billet, sur d’autres expériences partisanes qui semblent aussi émerger, et qui complètent un billet précédent : Quand les Tories bloguent.

 
1. DemocraticSPACE

Hier (dimanche), ce site déjà connu pour son blogue et ses prédictions électorales lors des plusieurs élections passées, a lancé un vaste blogue collectif rassemblant pour l’instant près de 100 participants de différents horizons politiques qui s’échangent la voix pour discuter options, thèmes et partis. Chaque participant est identifié dans ses opinions. Le classement des billets s’établit selon le principe de la chronologie inversée typique des blogues, mais on peut aussi facilement y naviguer par sujet, auteur, partie, date ou province.

Bien sûr, la très grande majorité des billets sont anglophones, mais une partie des billets et des discussions se fait en français.

L’expérience est unique et remarquable. Une expérience qui illustre très bien l’apport unique que peut avoir les blogues dans la vie démocratique.

Le Blogue est ici : http://www.democraticspace.com/canada2008/
Le fil RSS est là : http://www.democraticspace.com/canada2008/feed/

 
2. Cyberpresse

Cyberpresse a ouvert pour la durée de la campagne, un blogue électoral. Quatres journalistes qui suivent la campagne à bord des avions et autobus des partis, commentent au jour le jour le déroulement de la campagne: Joël-Denis Bellavance, Gilles Toupin, Hugo de Grandpré et Malorie Beauchemin.

Le Blogue est ici : http://blogues.cyberpresse.ca/electoral/
Le fil RSS est là : http://blogues.cyberpresse.ca/electoral/?feed=rss2

 
3. Radio-Canada

Pour la durée des élections, fidèle à ses habitudes, Radio-Canada a ouvert une section qui regroupent les nouvelles électorales. Y sont rattachés pour cette occasion, les carnets de Michel C. Auger, Maurice Godi et Daniel Lessard. De bons journalistes qui livrent un bon travail de journaliste-blogueur.

 
4. Le Devoir

Qui l’eût cru? Même Le Devoir s’y met. Dans son édition de samedi dernier, Jean-Robert Sansfaçon annoncait que  » D’ici la fin de la campagne, les journalistes Hélène Buzzetti, Kathleen Lévesque, Alec Castonguay ainsi que Manon Cornellier alimenteront aussi des carnets de campagne auxquels les internautes seront appelés à réagir sur le site ledevoir.com« .

L’adresse n’est pas encore publique alors attendons. L’adresse est maintenant connue et accessible : Le carnet électoral du Devoir

[… À SUIVRE­ … ]

Twitter, la volière électorale

Quelques billets ont paru dans notre petite blogoshère, au sujet de l’entrée de Twitter dans la campagne. Les partis font l’apprentissage durant cette campagne de ce nouvel outil.

Ce joujou à fort potentiel d’interactivité (et de bruit) est principalement utilisé par les partis tres simplement à la manière d’un fil de nouvelles. Comme le font d’ailleurs déjà plusieurs médias d’information.

Au-delà de l’aspect anecdotique des interventions des « feeds » identifés au chef de partis (ce qui a déjà été illustré ailleurs ), on voit tout de même émerger une nouvelle axe de diffusion d’information et de discussion entre certains acteurs politiques.

J’ai fait une courte liste de « feeds » sur Twitter qui pouvaient montrer un certain intérêt le temps des élections. Il y en a de nombreux autres, c’est certain. J’aurais pu y passer plus de temps. Je laisse cela aux spécialistes des élections de poursuivre la collection (ou de m’en suggérer de nouveaux).

 
Tweets des médias

Tweets de partis

Autres tweets

Si vous êtes un abonné de Twitter, vous pouvez accéder à cette liste (ainsi qu’aux mises à jour qui y seront faites) directement sur le compte que j’ai créé pour rassembler ces liens. Compte tenu du bruit produit par certaines listes sur Twitter, je n’ai pas ajouté l’ensemble de ces feeds, dans mon compte régulier.

Si vous ne savez pas ce qu’est Twitter et le micro-blogging, je vous renvois vers Wikipedia pour votre initiation
Twitter (fr)
Twitter (en)
Micro-blogging (fr)
Micro-blogging (en)

ElectionsTube, part 2

Tous les partis utilisent abondamment les vidéos cette année. Du moins presque, les Verts ne le font que très peu.

Le but de ces vidéos, qu’ils soient informatifs, négatifs ou comiques, veulent créer un impact. De là l’importance de les monitorer; pour les partis afin de savoir si l’impact est atteint, pour les adversaires pour connaître ce que font les autres, et bien sûr pour les petits curieux comme nous qui voulons savoir comment se débrouillent les partis.

Voici donc un petit graphique dynamique qui se met à jour automatiquement que vous pourrez consulter régulièrement, qui compare la performance des chacun des canaux Youtube des grands partis fédéraux. Ce graphique est développé à partir des outils fournis par TubeMogul

Vous n’y trouverez pas les Verts parce que les Verts n’ont pour l’instant sur leur canal Youtube, que des vidéos mineurs proposés bien avant le début de la campagne.

 

L’idée de cette comparaison entre les vidéos des partis politiques provient de Infoscape Research Lab qui a créé plusieurs outils afin de suivre différemment la campagne électorale 2008. À regarder de près.

 

Échangisme électoral

Un des aspects les plus intéressants d’Internet, et encore plus particulièrement depuis les dernières années, est cette capacité qu’ont les utilisateurs du Net de discuter et d’échanger entre eux. Les distances et les obstacles ont fondus comme glacier sous l’effet du réchauffement. Le potentiel de communication, d’échange, de transaction se décuple au gré du développement des technologies et de l’imagination des utilisateurs.

Vous désirez vendre votre maison, pas de problème. Vous chercher des vacances, pas de problème. De la musique ou des films, aucune problème en mode légal ou un peu moins. On peut écouler sa vieille collection de timbres sans peine et même, si on est un peu plus habile, échanger une maison contre un trombone rouge. Vous faire des amis, collègues, famille; rester en contact avec eux; tous les outils sont là, et un peu plus à chaque jour.

Voilà qu’il est maintenant possible d’échanger son vote. Le principe est simple: vous ne voulez pas voir les Conservateurs de Stephen Harper rester au pouvoir, mais votre candidat NPD a peu de chance de gagner dans votre circonscription alors que le Libéral est très bien placé, alors échangez votre vote avec un autre électeur placé dans le scénario inverse; vous votez libéral dans votre comté et lui NPD dans le sien… faute d’avoir voter pour votre candidat préféré, vous aurez la grande consolation que votre vote soit rentable. Simple et original. De l’échangisme électoral.

Ce qui était possible antérieurement sur des bases individuelles (le vote stratégique ne naît pas avec cette élection-ci) prend tout-à-coup une dimension toute nouvelle, stimulé par ces nouvelles possibilités qu’offre Internet. Épiphénomène ou tendance lourde, l’histoire le dira.

Deux initiatives ont vu le jour jusqu’à présent. Deux initiatives que vous pourrez suivre pour leur originalité ou auxquelles vous pourrez participer si vous croyez pouvoir en tirer un bénéfice immédiat (à vous de choisir)

1. Pair Vote – 2008 Canadian Federal Election qui se définit comme suit :

Vote pairing (also known as vote swapping) happens when a voter in one riding agrees to vote tactically for a less-preferred candidate or party who has a greater chance of winning in their riding, in exchange for a voter from another district voting tactically for the candidate the first voter prefers, because that candidate has a greater possibility of winning in that riding.

2. Anti-Harper Vote Swap Canada, qui est un groupe Facebook.

The concept of the vote swap is simple: in a completely legal fashion, it allows voters in different ridings to swap votes to best ensure the Conservatives don’t win. Let’s say your preferred candidate has no chance to win your riding. You can swap that vote out with someone else in the group so that you can vote for the party that has the best chance to stop the Conservatives from winning the seat. This allows you to vote for your party of preference (and thus keep smaller parties alive) while doing your best to keep the Tories out of power

Bien évidemment, cela ne va pas sans faire sourciller Élections Canada (avec raison, sans doute) qui suivra de près l’émergence de ce vote statégique rendu possible à grande échelle.

Élections Canada enquête (Radio-canada)
Elections Canada investigating online vote swapping

Pour en savoir plus : voir Vote pairing (Vote swapping)

Akoha, enfin… ou presque.

Akoha sort de plus en plus de l’ombre. Après l’ouverture de sa phase beta privé dernièrement, voilà qu’aujourd’hui Austin Hill, le CEO d’Akaha, a présenté la start-up au prestigieux TechCrunch50, dont voici la captation.

Video de présentation de Akoha


 
On peut aussi consulter la nouvelle section « BD » (c’est la nouvelle mode) Learn more about Akoha, joliment réalisée.

 
Bon, ne me reste plus qu’à recevoir à mon tour un code de BETA que j’attends depuis déjà quelque temps.

 

Quand les Tories bloguent

Un peu comme je l’avais fait lors des dernières élections provinciales, je parcourrai les sites Web des partis fédéraux, histoire de voir comment les professionnels du Web politique s’en sortent pour mobiliser les troupes, diffuser leurs informations et convaincre les électeurs.

Je commence à peine mon premier survol des partis que je ne peux que constater comment les partis ne se battent pas à armes égales. Ni les budgets et ni la maîtrise des technologies ne sont les mêmes; c’est flagrant. J’aurai l’occasion de revenir sur une comparaison plus poussée des stratégies (et des outils) des partis au cours de prochains billets. Je préfère ne pas commenter pour l’instant. Un site Web est (et doit être) vivant; il doit évoluer avec son public, en fonction de ses objectifs. Je vais donc attendre que ces sites vivent un peu avant d’amorcer l’analyse.

Par contre, ce dont on peut parler tout de suite, qui n’a rien à voir avec les moyens mis en œuvre par les partis à travers leur site Web, c’est le terreau web sur lequel ces partis politiques s’appuient pour propager leurs idéaux. C’est-à-dire la mouvance militante qui s’exprime sur le web.

Au-delà de tout ce que les sites officiels vont nous offrir comme contenu, nouvelles, vidéos, nouvelles, l’efficacité Web d’un parti politique s’appuie énormément sur la mouvance militante qui utilise le Web, notamment à travers les blogues, pour exprimer des opinions, pour diffuser des positions, pour consolider une pensée politique. On se rappellera comment, lors de la dernière élection québécoise, l’ADQ a profité de la vigueur des blogues adéquistes pour avoir une présence Web très dynamique tout en ayant un site Web relativement modeste.

Les blogues bleus…

Sans conteste, le parti qui profite de la meilleure base, est le Parti conservateur. Il faut faire le tour du site The Blogging Tories pour le comprendre. Ce site contribue à fédérer une quantité impressionnante de blogues conservateurs. Une cohésion qui n’a pas de pareil en efficacité et en profondeur. Aucune autre formation politique ne peut prétendre avoir autant de soutien de sa base militante. Aucune formation politique ne peut prétendre offrir autant de soutien à sa base politique. Un hub politique très complet et dynamique.

Les conservateurs profitent même d’un deuxième regroupement : Progressive Bloggers / Blogues progressistes

… et les autres

On trouve aussi un regroupement de blogueslibéraux: le Liblogs / Liblogues. Ce site, développé par des militants qui partagent la philosophie libérale, n’est pas associé directement au parti. Il agrège les billets provenant des différents blogues. Dans la liste des blogues, quelques liens brisés, plusieurs blogues qui n’ont pas fait de mise à jour depuis longtemps. Ceci ne fait qu’illustrer une base militante moins vigoureuse que chez les conservateurs.

Le même type de site existe au profit des néo-démocrates avec New Democrats Online. Ce regroupement semble relativement jeune. Outre l’agrégation des billets, il y a un forum de discussion entre les membres.

Du côté du Bloc, cela s’approche du désert. Le Bloc propose une maigre liste de blogues sympathisants sur son propre blogue. Aucune cohésion n’existe entre ces sympathisants blogueurs. Aucun outil ne semble exister pour soutenir la discussion entre blogueurs et assurer le déploiement de la pensée politique bloquiste.

Du côté des Verts, on y va à l’économie. Il y a déjà eu un regroupement, Green bloggers qui semble hors d’usage (probablement en jachère). L’essentiel de l’activité de bloggage se concentre directement sur le site officiel du parti (qui a une plate-forme de blogage multi-usagers). On aussi peut se référer à Blogging Canadians section Green Blogs pour comprendre que l’animation des blogues ne fait pas partie des usages chez les militants verts.

 

Twitter dans la campagne électorale

À chacune des élections, les responsables Web des partis politiques expérimentent les nouvelles technologies à la mode. Cette élection-ci ne fera pas exception. Cette année, Twitter pourrait avoir la cote.

TwitterEn effet, la campagne commence à peine que déjà on voit apparaître les partis politiques sur Twitter. On peut suivre Stephen Harper en anglais à : twitter.com/pmharper ainsi qu’en français : twitter.com/premierministre. Pour l’instant, cela ne semble être qu’un agenda d’activités. Un autre tweet conservateur, moins orienté agenda : twitter.com/Conservatives (en anglais seulement).

Jack Layton du NPD est aussi présent sur Twitter. On peut le suivre à cette adresse twitter.com/jacklayton_npd.
Un autre membre du NPD est présent : Pierre Ducasse, candidat dans Hull Aylmer : twitter.com/hullaylmer2008. De ces premières présences, le dernier est nettement le plus intéressant.

D’autres s’ajouteront au cours des prochains jours. Je ferai des mises-à-jour, au besoin.

Si vous êtes un amateur de Twitter, et voulez suivre les conversations électorales qui s’y déroulent, Stephen Taylor (du Manning Centre for Building Democrac, qui gère aussi bloggingtories.ca, tout en ayant son propre blogue stephentaylor.ca) à développer un petit outil qui permet d’isoler les conversations où il est question de l’un ou l’autre des chefs politiques : govtweets.ca

(Une version existe aussi pour la campagne électorale américaine : govtweets.com)

govtweets.ca


 
 
M.A.J. (08-09)

Le Bloc Québécois vient à son tout d’ouvrir un compte sur Twiter qui fera écho au blogue de la campagne : twitter.com/presentpourleqc