“Web 2.0 is a stupid term”, O’reilly

Entrevue intéressante avec Tim O’reilly disponible sur Intruders.tv, réalisée lors du Web 2.0 Expo de Berlin au début du mois.

La totalité de l’entrevue (20 minutes) est disponible ici.

Je présente cet extrait où Tim O’reilly fait quelques précisions sur le terme de Web 2.0 et sa dérive. Le Web 2.0 n’est pas une seconde version du Web comme beaucoup le clame mais un retour du Web (the second coming of the web) dit à un moment précis où l’on prétendait que le Web était mort.

Open Social

Nous aurons l’occasion de revenir sur le sujet. Déjà des dizaines de blogues parlent du projet imminent de Google concernant les réseaux sociaux Open Social. Ce projet serait présidé par Marc Andreessen, pionnier du Web qui avait créé à une autre époque le navigateur Netscape . À lire les billets rédigés par celui-ci: Open Social: a new universe of social applications all over the web et Open Social: screencast and screenshots.

En amuse-gueule, voici le démo du projet Open Social


Find more screencasts like this on Ning Network Creators
.

Lire aussi : TechChrunc, Media & tech, AfrogInTheValley.

Quelques « réseaux sociaux » au Québec: la suite

Intéressantes, les réactions suite à mon billet sur « Quelques réseaux sociaux au Québec » publié voilà quelques jours. À lire les courriels reçus, je ne suis pas le seul à croire qu’on passe tellement de temps (blogues et médias) à observer ce que font les Facebook, LinkedIn, MySpace de ce monde qu’on en finit par oublier ce qui se fait plus près de nous. Non, ce n’est pas le désert, il y a un foisonnement de passions et d’idées dans notre industrie techno locale. Loin de là! Mais encore faut-il regarder au-delà des gros arbres qui nous bouchent la vue. Les courriels reçus me faisaient repenser à un autre billet, vieux d’un an celui-là toujours d’actualité: Toc-toc-toc, il y a quelqu’un ? (sur l’obsession de nos médias face aux grandes marques technologiques, au détriment de l’innovation… et bien sûr de ce qui se fait dans l’industrie locale).

Dans ce billet, je poursuis le petit travail de recensement des communautés virtuelles ou réseaux sociaux développés par des équipes locales. D’autres billets suivront (plus on cherche, plus on en trouve), dont un consacré exclusivement aux communautés de partage de vidéos et un autre sur les communautés de dating.

1. Austin Hill, qui fut partenaire dans les aventures TotalNet et Zero-Knowledge, s’apprêterait à lancer au cours de 2008, une « nouveauté type de communauté Web » : akoha. Pour reprendre leur mot, le projet  » changera la manière dont les gens considèrent les réseaux sociaux et les jeux en ligne. Nous travaillons à faire une application web incroyable qui pourra avoir un impact positif sur notre monde. » Donc très peu d’information jusqu’à présent. Sinon quelques bribes qui transpirent à l’occasion du blogue personnel d’Austin Hill: Billionswithzeroknowledge.

2. ILovetoPlay.com : est une communauté axée sur le sport; « un point de rencontre où participants sportifs et associations/clubs peuvent se trouver et communiquer entre eux« . Joueurs, entraîneurs, équipes, amateurs, écoles, bref tous les intervenants dans le onde du sport peuvent s’y rencontrer pour échanger profil, informations (matchs, tournois, ligues), chercher partenaires de sports, former des équipes, annoncer ses activités et faire ses demandes particulières.

Le site est ouvert depuis janvier 2007. Il est disponible en français et anglais. Visée internationale.

3. Kakiloc est un service Web qui permettra de localiser les membres de son réseau sur Google Maps (et de suivre ceux-ci dans certain de leur déplacement) et pour développer ce réseau selon certains critères de localisation (ex. de nouveaux contacts en fonction de lieux visités). Parmi les fonctionnalités, alertes, sms, courriel, etc..

Le site est en mode Beta privé et devrait être ouvert au public début 2008. Il est développé en anglais pour le marché international. Aucune version française n’est prévue pour l’instant.

4. MyCarpoolStation.com propose une communauté de partage de trajets automobiles. Le service est axé sur les trajets quotidiens et récurrents, ce qui est différent de l’offre d’AmigoExpress qui toujours plus autour des déplacements occasionnels. Le service cherche à jumeler les personnes d’un même lieu de travail ou d’une même institution scolaire afin de favoriser le covoiturage. Plusieurs fonctionnalités (horaire, météo, calculatrice de CO2, messagerie, etc.) appuient le service principal.

Site en anglais et Français. Disponible pour le Canada et les États-Unis.

5. The bigger your network is, the higher you and your profile are listed and visible. Voilà qui résume très bien ce réseau. Vous êtes invités à construire votre profil en y ajoutant vos vidéos Youtube… et ajouter vos contacts. Les résultats de recherche et les listing de membres sont toujours affichés en fonction du poids de votre réseau, par rapport aux autres. Plus votre réseau est grand, plus vous êtes visible; plus petit est votre réseau plus vous avez intérêt à le faire croître pour être visible.

Le service est uniquement en anglais et international.

6. Chacun a des services et des produist financiers à magasiner, un jour ou l’autre. Nous avons tous nos fournisseurs, nous avons tous nos expériences, et bien des choses à partager. Smarthippo.com se définit ainsi : the first ever web site that allows individuals to use the power of a community to save money when shopping for rates on financial products and services. Le version beta a été lancé en septembre dans le cadre du TechCrunch40. On peu consulter un billet détaillé sur MontréalTechWatch.

Le site est disponible en anglais uniquement. Son marché est nord-américain.

7. Weblo.com est probablement de tous les communautés présentés aujourd’hui, la plus connue. Le site a fait la manchette à quelques occasions. Le modèle d’affaires est à mi-chemin entre le jeu et la spéculation. On peut acheter et revendre des États, des villes, des identités de célébrités, de noms de domaine; et bien sur les revendre… à profit. En argent tout ce qu’il y de plus réel.

Selon Rocky Mirza, un des fondateurs du site : « C’est un peu comme un jeu de Monopoly sur les stéroïdes. Chaque propriété, ville et état qui existent dans le monde réel est à vendre sur Weblo.com. Il s’agit de réseautage personnel incluant un aspect commercial, où les membres sont finalement payés pour leur popularité. Avant Weblo.com, seulement les fondateurs de sites Web et les actionnaires retiraient des profits. »

Le site est uniquement en Anglais et existe depuis un peu plus d’un an.

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Ps.: Plusieurs personnes m’ont suggéré des sites; notamment, Heri de MontréaTechWatch, dont plusieurs des sites présentés ici faisaient partis de ses suggestions. Je vous remercie tous. Et n’hésitez à m’en faire parvenir de nouveaux.

Vision d’étudiants

Mike Wesch qui nous avait offert The Machine is Us/ing Us, en début 2007, vient de produire un nouveau video très intéressant qui se répend rapidement parmi les blogues : Information R/evolution (on en parle ici, ici, , encore là, et plus…). Ce vidéo est dans la lignée du précédent, en abordant cette fois la question de la structure de la transmission de l’information. Tout aussi brillant que le précédent.

Mais c’est toutefois un autre vidéo réalisé par Mike Wesch, sorti aussi cette semaine qui a attiré mon attention. Ce vidéo réalisé avec ses étudiants du cours Introduction to cultural anthropology du printemps dernier porte le nom de : A Vision of Students Today. Un rappel de réalité. Simple mais efficace… à la manière de Wesch.

Je rappelle que Mike Wesch est assistant professeur d’anthopologie de l’université du Kansas et anime le blogue : Digital Ethnology


http://www.youtube.com/watch?v=dGCJ46vyR9o
A Vision of Students Today

En vrac, un lundi de congé pluvieux

Quelques éléments retenus de ma lecture des blogues, en ce petit lundi de congé pluvieux.

  • Difficile de passer à côté du research paper réalisé par FaberNoval sur Facebook, qu’on retrouve un peu partout dans les blogues ce week-end, notamment sur TechCrunch et Zéro Seconde. Préférez la version PDF que la version SlideShare qui circule; certains tableaux seront plus faciles à lire.
  • Encore plus difficile de passer à côté de la remarquable récession de Martin Lessard (Zéro Seconde) : Fragments de recherche sur FaceBook. Me faudra coucher les enfants tôt cette semaine, si je veux avoir le temps de passer à travers tous les liens qui y sont offerts.
  • Lu aussi : How Much Should You Charge for Your Web App? de Ben Yoskovitz, co-fondateur de Standout Jobs, qui pose la question auquelle se doit de répondre tout entrepreneur Web qu’il soit de la Silicon Valley ou de la Cité du Multimédia.
  • On attend avec impatience les comptes-rendus des différents participants du Forum de prospective technologies OCDE-Canada, dont Michel Leblanc qui y présidait un atelier. En attendant, à lire un autre document de l’OCDE (que m’a suggéré Sandrine), Internet participatif : contenu créé par l’utilisateur; rapport de 91 pages du Groupe de travail sur l’économie de l’information. J’espère bien que Sandrine aura le temps de faire le billet qu’elle prévoit faire.
  • Une formation au Web 2.0 ? Oh! non, vous me direz, pas encore cette bébite. Le document vaut le détour, que l’on soit au non partisan de la terminologie webdeuzionesque. D’autant qu’elle est produite sous licence creative commons. L’auteur (celui derriere le blogue Bibliobsession) dit : « Formateurs et curieux, sentez vous libres de vous (ré)approprier ce matériau, qui est sous licence creative commons, by-nc-sa, comme l’ensemble du blog par ailleurs. Ci-dessous vous avez la « version longue » de la formation (95 slides…). Celle-ci peut être découpée à loisir pour faire des plus petits modules. (ex : rss) Des petites étoiles jaunes en haut à droite signalent que les stagiaires sont sensés aller faire un tour sur le site affiché sur le slide, encadrés par un formateur. ».

  • Quelques « réseaux sociaux » au Québec

    Depuis plusieurs mois, le Québec est gagné par la frénésie autour des sites de réseautage social. On peut difficilement passer une journée sans que radio, télé ou journaux nous parlent de Facebook, Myspace, LinkedIn, Orkut, Xing, et autres sites de réseautage. Le resautage social a la cote des internautes et des médias. La valorisation financière ou le membership qu’atteingent certains de ces sites frappent l’imaginaire et monopolise l’attention.

    Pourtant ces méga sites internationaux ne sont qu’une fraction des sites construits sur la base du réseautage ou de la mise en relation. Le Québec n’est pas en reste pour la production et la réalisation de sites basés sur les principes de réseau. Tantôt connu, tantôt inconnu; tantôt local, tantôt avec visée internationale; tantôt français, tantôt anglais ou bilingue. On trouve un peu toutes les configurations.

    Prenons le temps d’en décrire quelques-uns. Je ne mets pas dans cette liste aucun site de rencontres, aucun site de vidéos, ni non plus les Espaces créés par les portails québécois. Ils sont nombreux et ont des contextes souvent particuliers. J’y reviendrai une autre fois. D’autres sites de réseau existe, j’y reviendrai aussi, sans soute sous peu. N’hésitez pas à me faire signaler ceux que je ne connais pas.

    AgentSolo
    1. Le hasard du classement alphabétique veut que je débute pas le site que j’affectionne le plus: AgentSolo que je développe avec mon équipe. Depuis le début de nos activités, la « communauté » est à la base du service; un réseau de professionnels construit pour favoriser la circulation et la négociation des offres de contrat et des services professionnels. Ces offres sont tout autant affichées publiquement que négociées privément; à titre d’exemple de repère, aujourd’hui 233 offres en négociation via la système d’affichage public ET un nombre indéterminé de contrats négociés directement entre professionnels, sans passer par le système publique (on estime qu’il y a un contrat privé pour un contrat public).

    Ce qu’on trouve sur AgentSolo : des profils professionnels complets (ouverts vers l’extérieur et indexé par les moteurs de recherche), système de recommandation, historique d’attribution de contrat, alerte instantanée des nouvelles offres, algorithme de ranking (moteur de recherche) qui tient compte du niveau d’activité des membres, etc. Depuis bien avant l’engouement autour du contenu généré par les utilisateurs, les membres sont invités à rédiger des capsules de Conseils et veille; la base de connaissance ainsi produite compte des milliers de capsules. Chaque membre peut aussi profiter un fils XMLXML/RSS individuel pour la publicité de ses capsules ou, à l’inverse, peut ajouter le fils XML/RSS de son propre blogue pour inclure le contenu de son blogue dans son profil.

    Le site était uniquement en français jusqu’à l’été dernier. Il est actuellement en version beta bilingue (fin du beta très bientôt). Ouvert uniquement pour le marché canadien.



    AmigoExpress

    2. Fondé en 2006, AmigoExpress fait du co-voiturage. Passager et chauffeur se rencontrent pour faire un bout de chemin plus ou moins long. Sur le site, on trouve le détail des départs (horaire, type de voiture, contribution, etc.) mais aussi le profil des chauffeurs qui contient les évaluations reçues des départs précédents.

    Le président d’AmigoExpress fait parler de lui ces derniers temps avec son vidéo AmigoExpress à Tout le Monde en parle ?

    Le site est en français uniquement et est complété de quelque points de service tout ce qu’il y a de plus physique à Montréal, Québec et Shrebrooke (avec Voyage campus)



    bountyfishing

    3. Les amateurs de pêche seront servis avec Bountyfishing. Fini les histoires de pêches que personne ne croit, participer plutôt aux compétitions de pêche qu’organise BountyFishing. Fondé en 2007, la mission du site se définit ainsi  » as the ultimate online angling tournament and sport fishing community. »

    Chaque pêcheur-utilisateur créé son profil avec ses photos, ses histoires et ses commentaires. Chaque visiteur peut donc rencontrer des pêcheurs venant de tout le continent et découvrir leurs trucs, les meilleurs endroits où pêcher, des conseils sur les appâts, etc… Et pour animer cette communauté de pêcheurs, BountyFishing organise des tournois de pêche… virtuels.

    La communauté vient des USA et le Canada, le site est exclusivement en anglais. Le site n’est pas très bavard sur ses origines québécoises, c’est seulement dans les conditions d’utilisation qu’il en est question.

    Consulter la démo



    inpowr
    4. Inpowr veut nous accompagner dans notre développement personnel, dans la définition de nos objectifs de vie et dans l’évaluation de notre bien-être. Bien qu’il s’agisse d’une plate-forme axée sur une forme d’introspection personnelle, elle met à contribution la communauté afin de nous soutenir et nous encourager dans notre cheminement.

    Le site est tout nouveau. Actuellement en phase beta, sans la possibilité de tester toutes les fonctionnalités. Il est original et novateur. L’équipe a présenté le projet au Web 2.0 Expo, en San Francisco en avril dernier.



    monavis.ca
    5. Si je voulais comparer monavis.ca, j’utiliserais Epinions, mais dédiés aux établissements commerciaux du Québec. On peut y donner son « avis » sur les restos, boutiques, hôtels, bar, magasins, etc. Des milliers d’établissements ont été commentés, de partout à travers le Québec, par les consommateurs de ces établissements. Parmi les fonctionnalités : commentaires, votes, géolocalisation (mashup Google). On peut aussi consulter les profils des différents membres et y consulter l’historique de contribution.

    Le site existe depuis 2006.



    Standoutjobs
    6. Standoutjobs veut changer la manière de faire des sites d’emploi. We believe: The job market is broken; Online job sites don’t work; Hiring people should be an ongoing process; Hiring people is about having conversations not bureaucracy. Le site doit être lancé cet automne, il est actuellement en mode « preview ». Le vidéo et le blog sont au coeur du processus d’affichage et de publication; du moins, pour ce qu’on en voit aujourd’hui. La compagnie a fait l’objet d’un financement de 1,5 million, en juin dernier, de la part de Garage Technology Ventures Canada and Brudder Ventures. Le site est en anglais seulement et vise le marché américain (international).



    Unik
    7. Unik veut vous aider à gérer vos carnets d’adresses. Changer de travail, de courriel, de numéro de téléphone, implique invariablement une tournée de ses contacts, amis, famille pour les aviser des nouvelles coordonnées. Unyk se charge de ce volet, il vous permet à la fois d’alerter vos contacts des variations de vos profils, que ceux-ci soit membre ou non du service.

    Plus de 6 000 000 de profils ont été créés depuis le lancement de Unik. Le site se décline en français, anglais, espagnol, allemand, italien, portugais.



    waka
    8. waka
    WAKA se spécialise en immobilier. Il se différencie des sites traditionnels de ce secteur de 2 façons: d’une part en regroupant les informations provenant d’une dizaines de sites d’immobilier, d’autre part en ajoutant la possibilité « aux différents acheteurs, professionnels de l’immobilier et propriétaires de discuter entre eux et d’ajouter l’information qui rend une maison ou une propriété unique et qui ne se trouve pas nécessairement dans une annonce« . Une fois identifiée, un membre pourra commenter, poser une question ou répondre, sur l’une au l’autre des propriétés affichées.

    Le site est en français, se limite au territoire du Québec et en présenté sous la bannière Branchez-vous.


    Social Networking: feature or destination

    Depuis déjà plus de deux ans, lors de nombreux lunch, 5@7, rencontres formelles et informelles, entrevues, lorsque la discussion dérive invariablement sur la question du réseautage social et des sites qui y sont dédiés, j’explique ma vision dissidente face à la frénésie actuelle. Oui, je crois en la pertinence du concept de réseau sur le web, non, je ne crois pas que les sites actuels soient un aboutissement et qu’ils révolutionnent nos façons de faire. Pour moi, il ne s’agit là qu’une phase préliminaire d’implantation de certains principes qui seront mieux intégrés dans quelques années.

    Pour faire image, je compare généralement les sites comme LinkedIn, à des structures auto-portantes. Du réseau pour du réseau. En clair, j’ai du mal à comprendre la finalité ultime des sites réseau, lorsque le tenant et l’aboutissant est le réseautage. Il y a une limite physique à cette logique. Les seuls utilisateurs à en tirer vraiment bénéfice sont ceux qui font du réseau un métier. Pour les autres, le temps et l’énergie passés à y entretenir profil et relation est plus grand que le bénéfice réel en découlant. Le ROI est pour la majorité marginal.

    Malheureusement, je me retrouve souvent seul dans mon camp. Hier, un trop court billet de Chris Anderson, auteur du celebre The Long Tail, publié sur son blogue, Social Networking is a feature, not a destination, vient m’aider à préciser ma pensée. À méditer, et re-méditer.

    Outre le ROI marginal, je vois d’autres limites fondamentales à ces sites sociaux généralistes, notamment l’angle qu’ils utilisent. C’est-à-dire de fondre et confondre LES différents réseaux dans lesquels chaque individu s’insère (peut-on mettre sur un même pied, comme le fait Facebook, ses amis intimes, ses partenaires d’affaires, les contacts lointains et sa famille rapprochée ? Doit-on comme LinkedIn mettre sur un même pied son associé et le contact lointain avec lequel on n’a jamais échangé qu’un seul courrier ?). Le jour n’est probablement pas loin avant que nous disposions d’outils plus souple et moins centralisé qui s’adapteront mieux à nos réseaux naturels. Je partage à ce niveau l’opinion de C. Anderson : Instead, I think focused sites that serve niche communities will extract the best lessons from Facebook and MySpace and offer better social networking tools to the communities they already have. I’m sure huge and generic social networking destinations will continue to do well, but I’m placing my bet on the biggest impact coming when social networking becomes a standard feature on all good sites, bringing community to the granular level where it always works best.

    Je pourrais aussi parler longuement du dernier fantasme de Mark Zuckerberg: le Social Graph. Mais je crois que je m’éloignerais… et m’emporterais.

    Facebook à Infoman et Dufort sur Facebook

    Pour ceux qui l’auraient manqué à la télé ou sur les blogues, voici l’intéressant reportage d’Infoman sur Facebook: Faut-il détruire facebook?. Les personnes interviewées : Bruno Guglielminetti, Benoit Descary, René Villemure.


    http://www.youtube.com/v/5QDyKPQKzn4

    Ce qui n’empêche pas Jean-René Dufort d’avoir son profil sur Facebook.