Mauvaises créances

Tiens donc la banque vient de m’aviser qu’un chèque est revenu sans fond. Durant l’année, on doit recevoir, gros max, une cinquantaine de chèques. On ne favorise vraiment pas le paiement par chèque. On est en commerce électronique ou on ne l’est pas. Mais on accommode quand même ceux qui ont certaines réticences avec le paiement en ligne.

Mais ce qui m’irrite, c’est que de cette petite cinquantaine de paiement par chèque, à peu près une dizaine nous revienne sans fond. Oui oui une dizaine. Avec les délais de la banque pour nous retourner les effets concernés qui nous permettront de contacter le client, les frais bancaires, les discussions avec le client, etc. C’est une opération coûteuse. En fait le paiement par chèque ne s’avère pas payante, au contraire. Ce paiement n’est pas offert pour consolider les revenus autant qu’il sert à sécuriser certaines parties de la clientèle plus frileuses quant au paiement en ligne.

Ce que cela me fait dire, c’est qu’un des avantages les moins énoncés et pourtant l’un des plus immédiats du commerce électronique (et plus spécialement du paiement en ligne), est la réduction nette des coûts de mauvaise créance.

Je me souviens d’un temps pas si lointain (tout juste avant que je ne débute ma vie d’entrepreneur Web) dans la boîte qui m’employait où nous devions nous battre contre un taux de mauvaises créances supérieur à 15% (à 90 jours). Des dizaines de milliers de dollars perdus en fausses promesses, chèques sans provision ou mauvaise gestion de clients. Sans compter les frais de recouvrement, pour tenter de récupérer une partie des montants. Une grosse partie de nos énergies étaient mis à réduire les risques de mauvaises créances.

Cela fait maintenant presque 15 ans que je fais du Web et dans le commerce électronique. Le paiement électronique facilite tellement les opérations et la comptabilité. Carte de crédit, transfert bancaire, Paypal. Tellement plus simple. Les mauvaises créances sont maintenant marginales, quasi nulles… sauf lorsqu’il est question de chèque.

Alors si certains commerçants cherchaient encore des arguments pour transférer une partie de leurs activités en ligne, en voilà un.

Le débat, les partis et… les courriels

En préparation du débat pour la campagne présidentielle, j’ai reçu toute une série de courriels de la part des partis démocrates et républicains. La journée même, chacun des partis m’a envoyé un rappel signé par John McCain et Joe Bidden pour m’expliquer les enjeux qui seraient discuter. Dans les heures qui ont suivi le débat, nouveaux courriels de John McCain et Barack Obama m’interprétant ce que qui s’était passé.

En bref, le courrier électronique est énormément utilisé durant la campagne américaine. Cette semaine, je reçois au minimum un courriel par jour de chacun des partis américains, très souvent deux.

Je me serais attendu à retrouver un peu de cette vigueur de la part de nos partis. Surtout à l’approche du débat. Seul le Bloc québécois et le Parti vert ont pris cette initiative de m’écrire le jour du débat. Je rappelle que ce sont les mêmes qui avaient répondu à mon courriel dans les 24 heures.

À regarder le peu de courrier électronique reçu de la part des partis politiques depuis le début de la campagne, tout envoi confondu, je me demande vraiment si certains partis politiques n’auraient pas tout simplement oublié d’équiper leur équipe de communication d’une connexion Internet. Sérieux. C’est catastrophique.

Il faudra bien un jour que j’écrive un billet sur le principe du fil à la patte, juste pour les responsables Web des partis politiques. Tiens, c’est décidé, je le fais bientôt. Promis!

 

searchme, nouveau moteur en bêta

Depuis ce matin, un nouveau moteur de recherche en version bêta privée: searchme.

La démo est intéressante. Présentation visuelle des résultats, regroupement par catégorie. Pour l’instant la base contiendrait environ un milliard de pages. On verra si la pertinence des résultat y sera, mais il est certain que l’approche présente est vivement intéressante.


http://www.youtube.com/watch?v=TsGR5HP2ffw

Via : Techcrunch

Le Web des « Top 25 PME »

Excellente initiative de Mathieu Ouellet et Michael Carpentier sur le blogue Les bonnes fréquentations, qui ont débuté l’analyse des 25 plus importantes PME du Québec: « une évaluation sommaire de leurs sites Web teintée de sens critique, de gros bon sens, de quelques conseils et d’un peu d’humour » ».

Chaque année, le journal Les Affaires publie la liste des 300 PME les plus importantes du Québec. Ouellet et Carpentier ont donc décidé d’aller voir voir comment les 25 plus importantes entreprises de cette liste, utilisent le Web pour soutenir leurs activités.

Je trouve cet exercice très intéressant et original. Nous avons l’habitude de voir des analyses réalisées pour les fins d’un concours (ex. Boomerang, Octas, etc) ou d’une évaluation comparative auprès de sites sélectionnés (ex. Indice Secor). Mais rarement avons-nous profité d’une analyse avec un tel échantillon. En effet, dans cet exercice, pas de site grand public, pas de de stars du Web, pas de grandes innovations; juste du Web bien réel, bien ordinaire.

Alors que les concours et « indices » analysent, comparent les bonnes pratiques ou les sites qui se veulent distinctifs, ici, nous avons droit à une comparaison d’activités Web qui se rapprochent probablement le plus de ce que les agences Web confrontent quotidiennement : des clients avec des prétentions Web souvent modestes, avec des connaissances et des objectifs disparates, avec une compréhension des possibilités et enjeux Web tantôt fortes, tantôt faibles, etc…

Mon seul regret, face à cet exercice, c’est que les auteurs limitent leur analyse aux aspects plus techniques sans poser les « questions préalables »: semble-il y avoir une stratégie Web ? Est-elle pertinente? Le site répond-il à cette stratégie ? Mais il est vrai que ce serait probablement trop en demander aux auteurs.

D’ailleurs une discussion s’est amorcée sur la pertinence de l’exercice.

Les auteurs en sont à les 6 premières analyses. Encore 19 à venir. Nous aurons probablement l’occasion d’y revenir.

Bon courage les gars!

Et pourquoi pas mettre du sketchcasting sur vos blogues ?

Je ne dois pas être le seul à aimer le tableau blanc pour les réunions de travail et les présentations. Sans tableau ou chevalet de présentation, je suis un peu handicapé. Et vous ?

Au hasard de mes lectures de blogues, je suis tombé sur un technique de tableau blanc, pour vos sites Internet ou vos blogues. Voici le How To. mais pour les amateurs de la chose, je vous invite à regarder quelques exemples de présentation, sur le site de Sketch.basement.org.


http://www.youtube.com/v/6c6f-FYSNPY

Quelques « réseaux sociaux » au Québec

Depuis plusieurs mois, le Québec est gagné par la frénésie autour des sites de réseautage social. On peut difficilement passer une journée sans que radio, télé ou journaux nous parlent de Facebook, Myspace, LinkedIn, Orkut, Xing, et autres sites de réseautage. Le resautage social a la cote des internautes et des médias. La valorisation financière ou le membership qu’atteingent certains de ces sites frappent l’imaginaire et monopolise l’attention.

Pourtant ces méga sites internationaux ne sont qu’une fraction des sites construits sur la base du réseautage ou de la mise en relation. Le Québec n’est pas en reste pour la production et la réalisation de sites basés sur les principes de réseau. Tantôt connu, tantôt inconnu; tantôt local, tantôt avec visée internationale; tantôt français, tantôt anglais ou bilingue. On trouve un peu toutes les configurations.

Prenons le temps d’en décrire quelques-uns. Je ne mets pas dans cette liste aucun site de rencontres, aucun site de vidéos, ni non plus les Espaces créés par les portails québécois. Ils sont nombreux et ont des contextes souvent particuliers. J’y reviendrai une autre fois. D’autres sites de réseau existe, j’y reviendrai aussi, sans soute sous peu. N’hésitez pas à me faire signaler ceux que je ne connais pas.

AgentSolo
1. Le hasard du classement alphabétique veut que je débute pas le site que j’affectionne le plus: AgentSolo que je développe avec mon équipe. Depuis le début de nos activités, la « communauté » est à la base du service; un réseau de professionnels construit pour favoriser la circulation et la négociation des offres de contrat et des services professionnels. Ces offres sont tout autant affichées publiquement que négociées privément; à titre d’exemple de repère, aujourd’hui 233 offres en négociation via la système d’affichage public ET un nombre indéterminé de contrats négociés directement entre professionnels, sans passer par le système publique (on estime qu’il y a un contrat privé pour un contrat public).

Ce qu’on trouve sur AgentSolo : des profils professionnels complets (ouverts vers l’extérieur et indexé par les moteurs de recherche), système de recommandation, historique d’attribution de contrat, alerte instantanée des nouvelles offres, algorithme de ranking (moteur de recherche) qui tient compte du niveau d’activité des membres, etc. Depuis bien avant l’engouement autour du contenu généré par les utilisateurs, les membres sont invités à rédiger des capsules de Conseils et veille; la base de connaissance ainsi produite compte des milliers de capsules. Chaque membre peut aussi profiter un fils XMLXML/RSS individuel pour la publicité de ses capsules ou, à l’inverse, peut ajouter le fils XML/RSS de son propre blogue pour inclure le contenu de son blogue dans son profil.

Le site était uniquement en français jusqu’à l’été dernier. Il est actuellement en version beta bilingue (fin du beta très bientôt). Ouvert uniquement pour le marché canadien.



AmigoExpress

2. Fondé en 2006, AmigoExpress fait du co-voiturage. Passager et chauffeur se rencontrent pour faire un bout de chemin plus ou moins long. Sur le site, on trouve le détail des départs (horaire, type de voiture, contribution, etc.) mais aussi le profil des chauffeurs qui contient les évaluations reçues des départs précédents.

Le président d’AmigoExpress fait parler de lui ces derniers temps avec son vidéo AmigoExpress à Tout le Monde en parle ?

Le site est en français uniquement et est complété de quelque points de service tout ce qu’il y a de plus physique à Montréal, Québec et Shrebrooke (avec Voyage campus)



bountyfishing

3. Les amateurs de pêche seront servis avec Bountyfishing. Fini les histoires de pêches que personne ne croit, participer plutôt aux compétitions de pêche qu’organise BountyFishing. Fondé en 2007, la mission du site se définit ainsi  » as the ultimate online angling tournament and sport fishing community. »

Chaque pêcheur-utilisateur créé son profil avec ses photos, ses histoires et ses commentaires. Chaque visiteur peut donc rencontrer des pêcheurs venant de tout le continent et découvrir leurs trucs, les meilleurs endroits où pêcher, des conseils sur les appâts, etc… Et pour animer cette communauté de pêcheurs, BountyFishing organise des tournois de pêche… virtuels.

La communauté vient des USA et le Canada, le site est exclusivement en anglais. Le site n’est pas très bavard sur ses origines québécoises, c’est seulement dans les conditions d’utilisation qu’il en est question.

Consulter la démo



inpowr
4. Inpowr veut nous accompagner dans notre développement personnel, dans la définition de nos objectifs de vie et dans l’évaluation de notre bien-être. Bien qu’il s’agisse d’une plate-forme axée sur une forme d’introspection personnelle, elle met à contribution la communauté afin de nous soutenir et nous encourager dans notre cheminement.

Le site est tout nouveau. Actuellement en phase beta, sans la possibilité de tester toutes les fonctionnalités. Il est original et novateur. L’équipe a présenté le projet au Web 2.0 Expo, en San Francisco en avril dernier.



monavis.ca
5. Si je voulais comparer monavis.ca, j’utiliserais Epinions, mais dédiés aux établissements commerciaux du Québec. On peut y donner son « avis » sur les restos, boutiques, hôtels, bar, magasins, etc. Des milliers d’établissements ont été commentés, de partout à travers le Québec, par les consommateurs de ces établissements. Parmi les fonctionnalités : commentaires, votes, géolocalisation (mashup Google). On peut aussi consulter les profils des différents membres et y consulter l’historique de contribution.

Le site existe depuis 2006.



Standoutjobs
6. Standoutjobs veut changer la manière de faire des sites d’emploi. We believe: The job market is broken; Online job sites don’t work; Hiring people should be an ongoing process; Hiring people is about having conversations not bureaucracy. Le site doit être lancé cet automne, il est actuellement en mode « preview ». Le vidéo et le blog sont au coeur du processus d’affichage et de publication; du moins, pour ce qu’on en voit aujourd’hui. La compagnie a fait l’objet d’un financement de 1,5 million, en juin dernier, de la part de Garage Technology Ventures Canada and Brudder Ventures. Le site est en anglais seulement et vise le marché américain (international).



Unik
7. Unik veut vous aider à gérer vos carnets d’adresses. Changer de travail, de courriel, de numéro de téléphone, implique invariablement une tournée de ses contacts, amis, famille pour les aviser des nouvelles coordonnées. Unyk se charge de ce volet, il vous permet à la fois d’alerter vos contacts des variations de vos profils, que ceux-ci soit membre ou non du service.

Plus de 6 000 000 de profils ont été créés depuis le lancement de Unik. Le site se décline en français, anglais, espagnol, allemand, italien, portugais.



waka
8. waka
WAKA se spécialise en immobilier. Il se différencie des sites traditionnels de ce secteur de 2 façons: d’une part en regroupant les informations provenant d’une dizaines de sites d’immobilier, d’autre part en ajoutant la possibilité « aux différents acheteurs, professionnels de l’immobilier et propriétaires de discuter entre eux et d’ajouter l’information qui rend une maison ou une propriété unique et qui ne se trouve pas nécessairement dans une annonce« . Une fois identifiée, un membre pourra commenter, poser une question ou répondre, sur l’une au l’autre des propriétés affichées.

Le site est en français, se limite au territoire du Québec et en présenté sous la bannière Branchez-vous.


Desjardins ou Paypal ?

Voici un petite note pour les autres web entrepreneurs qui veulent intégrer une solution de paiement électronique ou même pour les journalistes qui se questionnent sur la perception des internautes sur les différentes solutions de paiement proposées.

Depuis le début de nos activités (chez AgentSolo.com), nous utilisons la solution de paiement électronique Desjardins. Nous sommes satisfait du service. Cela peut sur certains points mineurs manquer un peu de flexibilité et d’innovation, mais pour ce qui est du cœur du service offert (accessibilité, vitesse des transaction, sécurité et -ce qui n’est pas négligeable – transfert des fonds vers notre compte), vraiment aucun problème majeur. Vraiment rien depuis le début qui nous aurait fait regretter notre choix.

Mais avec le développement de notre version anglaise et notre intention de franchir l’Outaouais pour aller à la découverte du « Rest of Canada », nous avons ajouté Paypal comme solution de paiement. Cette solution est offerte comme option supplémentaire aux clients. Nos clients ont donc le choix entre payer Desjardins (1ere option) ou Paypal (2e option). Aucune des solutions n’est pré-sélectionnée, le client doit effectuer son propre choix.

Nous avons commencé à offrir Paypal voilà environ trois semaines. Depuis, près de 40 % des transactions passent par Paypal. Ce qui nous a énormément surpris. D’autant que nous n’avons pas encore débuté la mise en marché de notre version anglaise (encore quelque fine tuning sur notre beta avant la grande offensive). Ce pourcentage a donc été obtenu exclusivement auprès de notre clientèle régulière, c’est-à-dire francophone du Québec.

Je savais que Paypal avait réussi à se construire une image forte et crédible, mais je n’aurais pas cru que dans une situation de choix (Desjardins contre Paypal), la proportion en faveur de Paypal aurait été si forte.

D’autres ont vécu des expériences comparables ?

En vrac, un lundi matin

1. Acommodements
Début aujourd’hui de la Commission de consultation sur les pratiques d’accommodement reliées aux différences culturelles. Premier constat : la consultation sera publique mais pas Web. Rien ne semble mis en place pour soutenir/encourager/présenter la consultation; ni retransmission, ni archives, ni mémoire. Contenu classique : communiqué, bio, calendrier. Du moins pour l’instant, il ne semble pas qu’il aura des accommodement en faveur du Web.

Je prends note de revenir sur la question du eGouvernement et celle des consultations publiques.

2. Couverture wikipédia.
Dans un courriel électronique que j’envoyais ce matin, je donnais 2 liens très intéressants sur Wikipédia.
   – Wikipedia:Press coverage
   – Wikipédia:Revue de presse
Je crois que ces liens pourraient être utiles à tous ceux qui suivent l’évolution de cette encyclopédie étonnante.

3. CoSripter
Nouveau plugin pour Firefox développé par IBM: CoScripter. On peut voir la démo pour se faire une bonne idée.

Pour mon équipe et moi qui avons à tester régulièrement des routines de formulaire, ce sera à explorer de très près. Avez-vous vous aussi des processus web régulier à automatiser ? Vous me direz qu’il y a déjà des extensions pour développer et gérer des macros, mais celui-ci a le mérite de sa simplicité, notamment en utilisant le langage naturel (langue naturel étant synonyme d’anglais, of course!).

Quelques liens où il en est question :
   – O’reilly Radar
   – Automatisez votre navigation sous Firefox avec CoScripter

4. Radio-Canada : ma frustation du week-end
Dimanche, je cherchais à retrouver une entrevue de Bernard Stiegler entendue cet été sur la Première Chaine. J’ai déjà écrit sur La nouvelle zone Vidéo et Audio de Radio-Canada. Comme à chaque fois que j’ai à y chercher quelque chose, j’ai été renversé par la faiblesse des outils de recherche et par l’absence de classement adapté au volume de documents (audio/vidéo) que Radio-Canada produit. Parmi les chose les plus décevantes et les plus inadmissibles, la limite de la recherche aux documents des deux dernières semaines. À qui doit-on écrire pour se plaindre ?

Donc, je n’ai pas encore réussi à trouver, donc si vous connaissez l’url de cette entrevue, n’hésitez pas à me contacter.

5. Logiciels libres sous Windows
Technology Bites a publié la semaine dernière une suite à sa liste des meilleurs logiciels libres disponibles sous Windows (Open Source Windows App). Quelques excellentes découvertes à faire.
   – 20 Open Source Windows Apps For You (juillet 2007)
   – 40+ Free Windows Apps For You (septembre 2007)

Développement chez Firefox

Ce n’est pas parce que c’est l’été que Firefox prend des vacances. Du moins pas les développeurs.

Firefox 3 Alpha 6 vient de sortir. Fin juillet, on pourra commencer à jouer avec le Beta 1. Date prévue : 31 juillet.

Pour les gros utilisateurs de eBay (Martine, genre!), une nouvelle extension : Companion pour eBay. Ce n’est pas moi avec mes deux transactions par année qui en bénéficiera, mais j’en connais plusieurs qui ont en permanence plusieurs enchères en cours. Les voilà prévenus.