Jean Charest, Premier ministre du Québec contre Richard Lévesque, travailleur à l’usine ABB de Varennes. Deux visions du monde s’affrontent.
http://www.youtube.com/watch?v=S3zQ_9-YEjg
Jean Charest, Premier ministre du Québec contre Richard Lévesque, travailleur à l’usine ABB de Varennes. Deux visions du monde s’affrontent.
Ce n’est pas parce que le Parti Vert et Québec solidaire n’étaient pas invités au Débat qu’ils ont chômé pour autant.
Scott McKay et Françoise David étaient les invités de Dutrizac (sur TQS), hier, tout de suite après le Débat. Pour ceux qui auraient raté ce débat des exclus, le voici en 4 fragments :
Après tout bon débat, on essaie de trouver un gagnant :
Ce n’est pas parce que le débat est télédiffusé qu’il fait se priver d’interagir. Voici une liste de sites et de blogues où il sera possible de suivre le débat, de commenter, de lire ou de voir les réactions d’autres électeurs banchés. Suivez bien sûr avec vos agrégateurs, je vous ai ajouté les fils rss/xml.
La liste est partielle. Elle changera probablement tout au long de la soirée. Si vous connaissez des blogues qui commentent en direct le débat, n’hésitez pas à me les faire suivre (via les commentaires ou par courriel).
J’ai manqué TLMP et Mario Dumont. Direction YouTube….
Voici donc le tableau noir de Mario :
Pour l’ensemble de l’entrevue, y compris le face à face avec Chantal Hébert, consultez ici pendant que c’est toujours disponible.
Et en reprise juste pour Michel, Parizeau et Boisclair vu par Laflaque sur DailyMotion.
http://www.dailymotion.com/video/x1fa05_laflaque-parizeau-feed-boisclair
Dernièrement, dans mon analyse de certaines tâches simples (don, consultation, recherche), je constatais que les principes, pour rendre l’utilisation d’un site efficace, étaient quelque peu malmenés par nos partis politiques, tout au moins en campagne électorale. Et concernant les blogues, bien que le terme fasse maintenant partie du vocabulaire de la campagne, je remarquais que les partis politiques restaient timides dans la consultation de la blogosphère québécoise, et encore plus timides à avouer la lire. Tout particulièrement, chez les libéraux et les adéquistes.
Dans cette analyse des stratégies et usages du Web utilisés par les partis politiques, abordons un autre sujet: quel suivi les partis font-ils des courriels reçus de leurs partisans pendant la campagne?
Si j’avais un site personnel pour me faire de nouveaux amis et que je ne répondais pas aux messages venant de mon bouton Contactez-moi, vous me diriez : « T’es sûr de vouloir rencontrer du monde ? », et vous auriez raison.
Si j’avais un commerce en ligne pour vendre mes produits et que je ne répondais pas aux messages venant de mon bouton Contactez-nous, s’informant de mes produits, vous me diriez : « T’es sûr de vouloir vendre tes produits ? », et vous auriez raison.
Si je gérais le site d’un parti politique et que je ne répondais pas aux messages venant de mon bouton Contactez-nous … Et pourtant !
Contactez-nous qu’ils disent… mais ils ne disent pas qu’ils vous répondront
Encore une fois, j’ai donc voulu mesurer si nos partis faisaient leur travail de base (je vous en parlais déjà un peu, voilà quelques jours). J’ai contacté en début de semaine les 5 partis politiques. Je leur ai envoyé à chacun un courrier électronique (sous l’identité d’un partisan) demandant des informations sur une éventuelle assemblée de circonscription. Demande banale, comme chaque parti doit en recevoir régulièrement. Un seul parti politique m’a répondu rapidement avec des informations très correctes pour l’occasion: les coordonnées de la circonscription qu’il me recommandait de contacter directement. C’est le Parti Québécois.
Très déçu par la performance de nos partis, et pour m’assurer que je n’avais pas commis d’erreur, 36 heures après le premier envoi j’ai donc réécrit à ceux-ci pour reformuler ma demande en indiquant clairement qu’il s’agissait d’une 2e demande. Les heures passent et passent. Après 24 heures de ce deuxième envoi, enfin un deuxième parti se manifeste : Le Parti Vert du Québec.
À l’évidence, les courriers envoyés à certains partis ne sont pas gérés. Pourquoi ? Je ne sais pas. Ils doivent avoir une tonne de bonnes raisons. Je laisse à d’autres le soin de comprendre pourquoi. N’empêche qu’il m’apparaît inadmissible que des partis aspirant au pouvoir, comme le Parti Libéral et l’Action démocratique du Québec, n’aient aucune équipe dédiée pour répondre aux courriels. On trouverait inconcevable de laisser sonner le téléphone de la permanence sans répondre; c’est pareil pour les courriels, messieurs-dames des partis. C’est pareil !
Ces partis veulent être élus, veulent conduire la destinée du gouvernement, être le maître-d’oeuvre du e-gouvernement, mais ne sont même pas capable de répondre aux demandes de leurs partisans reçues par courriel. Hum ! Que doit-on en déduire ? On ne s’étonnera pas que ces partis politiques, une fois au pouvoir, pensent que c’est comme ceci qu’ils réussiront à dialoguer avec la population.
Pensez-vous qu’il ne s’agisse là que d’un concours de circonstances ? Moi, je ne crois pas. La semaine précédant ce test, j’ai écrit sous mon nom au PLQ, à l’ADQ et au PQ (via formulaire ou courriel affichés sur leur site) pour joindre les responsables Web. Là encore, seul le PQ m’a répondu rapidement. L’ADQ a pu être rejoint via des contacts personnels. Quant au PLQ, j’attends toujours qu’il se passe quelque chose. On dirait que le courrier n’a pas été branché à leur quartier général.
En conclusion d’un débat à l’Association de Marketing de Montréal dernièrement (voir sur les blogues de Michel Leblanc, Sandrine Prom Tep et Muriel Ide), Jacques Nantel nous rappelait ce conseil : toute entreprise qui veut réussir sur Internet doit garder le contact avec ses consommateurs, doit rétroagir avec eux. Que devons-nous déduire alors de la compréhension du Web qu’ont les responsables du PLQ et de l’ADQ ?
P.-S. : N’ayant pas encore eu un contact avec qui que ce soit du PLQ, si une personne responsable du parti voulait me contacter par courriel, ce serait apprécié. Mon adresse est facile à trouver… et je vous répondrai sans faute.
Lire la série:
|
Une entrevue de Scott McKay, chef de Parti Vert du Québec par Christine Charette, Radio-canada, mardi le 6 mars.
Faute de voir le débat des chefs s’ouvrir aux partis qui ne sont pas présents à l’Assemblée nationale, ne manquons pas l’occasion d’écouter les autres partis lorsqu’ils prennent la parole.
Scott McKay, le Parti Vert du Québec.
Parce que les partis politiques ont ajouté des sections qu’ils nomment blogues, parce qu’il y a des vidéos, parce que qu’il y a Youtube, parce qu’il y a des cms open source, parce qu’il y a la guerre des AdWords, certains se demandent si nous assistons à l’arrivée du Web 2.0 dans nos moeurs politiques. Bon! les amis, on respire par le nez… et faudra respirer longtemps!
Voilà 10 ans, lorsque le commerce électronique tentait d’établir sa crédibilité, pour évaluer quelle confiance on devait accorder à une entreprise qui offrait des services en ligne (ou vendait ses produits en ligne), on réalisait un test tout simple mais très révélateur : on envoyait un petit courriel simple puis on analysait délai et nature de la réponse. La qualité du service à la clientèle électronique étant le premier indicateur de l’importance réelle de l’internaute dans la stratégie commerciale de l’entreprise.
Aujourd’hui, toute entreprise qui veut réussir sur Internet sait qu’elle doit avoir un service à la clientèle en ligne impeccable. Et même plus, les entreprises aujourd’hui cherchent à diriger le maximum de clients vers le web plutôt que le téléphone ou le contact personnel (question d’économie et de rapidité).
Alors d’après vous ?
Que se passerait-il si on soumettait nos 5 partis politiques à ce petit test tout ce qu’il y a de plus Web 1.0 ?
Cette semaine, j‘ai envoyé à chacun des partis un courriel (le même), en me disant – comme voilà dix ans – que la réponse à ce courriel m’indiquerait quelle est la statégie de communication des partis politiques envers leur partisan, au-delà des contenus dirigés visibles sur les sites. Après 24h., un seul parti a répondu. Un seul, oui! Grosse déception!
Je n’en dis pas plus pour l’instant. Donnons encore quelques heures aux partis, qu’en dites-vous? On s’en reparle donc bientôt.
Et pour ceux qui espéraient voir une ère nouvelle dans les communications électorales, faudra être un peu plus patient. L’e-militance n’est pas encore arrivée au Québec.
Si j’étais marchand et que je faisais paraître une publicité dans un journal, me serait-il possible de me présenter sous le nom de mon concurrent tout en donnant (correctement) mon téléphone, mon adresse et mes produits? Non! Et si je le faisais, que se passerait-il? Ça ne serait pas long, je recevrais la visite de l’Office de la protection au consommateur, avec raison. C’est de la fausse représentation, et il y a des lois pour éviter ces pratiques.
Voilà maintenant que les partis politiques se mettent à faire acheter les noms de parti de leurs adversaires pour attirer l’électorat. À mon sens, il s’agit là d’une pratique reposant sur un sens éthique douteux. On parle du problème à plusieurs endroits depuis quelques jours (ici. ici. ici, etc.)
Pour ceux qui n’auraient jamais vu de quoi il est question. Voilà une illustration.
Cet usage dans les élections au Québec est nouveau. Il y a probablement un vide juridique qui conduit même certain analyste-blogueur (Michel Leblanc) à cautionner, à demi-mot, cette pratique:
Selon moi c’est « borderline », ce n’est probablement pas éthique, mais à ce que je sache, les noms des partis n’ont pas de « trademark » qui les aurait protégés contre ce type d’usurpation et pour les noms des candidats qui sont des personnalités du domaine public, je ne crois pas que cela soit illégal non plus. Quoique je ne sois pas avocat et que ceci n’est qu’une opinion personnelle…
(Commentaire laissé sur un billet d’Éric Baillargeon)
Si le législateur interdit l’usage de la fausse représentation dans vie commerciale, pourquoi alors les partis politiques – qui aspirent devenir (ou rester) législateur – pourraient-ils le faire pendant les élections ?
Le Directeur Général des Élections devrait y voir, et rapidement. Eric Baillargeon lui a même déjà préparé le terrain pour sa réflexion.