Le débat, les partis et… les courriels

En préparation du débat pour la campagne présidentielle, j’ai reçu toute une série de courriels de la part des partis démocrates et républicains. La journée même, chacun des partis m’a envoyé un rappel signé par John McCain et Joe Bidden pour m’expliquer les enjeux qui seraient discuter. Dans les heures qui ont suivi le débat, nouveaux courriels de John McCain et Barack Obama m’interprétant ce que qui s’était passé.

En bref, le courrier électronique est énormément utilisé durant la campagne américaine. Cette semaine, je reçois au minimum un courriel par jour de chacun des partis américains, très souvent deux.

Je me serais attendu à retrouver un peu de cette vigueur de la part de nos partis. Surtout à l’approche du débat. Seul le Bloc québécois et le Parti vert ont pris cette initiative de m’écrire le jour du débat. Je rappelle que ce sont les mêmes qui avaient répondu à mon courriel dans les 24 heures.

À regarder le peu de courrier électronique reçu de la part des partis politiques depuis le début de la campagne, tout envoi confondu, je me demande vraiment si certains partis politiques n’auraient pas tout simplement oublié d’équiper leur équipe de communication d’une connexion Internet. Sérieux. C’est catastrophique.

Il faudra bien un jour que j’écrive un billet sur le principe du fil à la patte, juste pour les responsables Web des partis politiques. Tiens, c’est décidé, je le fais bientôt. Promis!

 

Est-ce que Firefox aime le Chrome?

Bon, j’utilise déjà Firefox 3 depuis quelques betas, et je l’adore. J’utilise Safari sur mon Iphone, et ça marche à merveille. IE, je déteste sous toutes ses déclinaisons. Vais-je passer à Chrome ? Je ne sais pas. Mais il est clair qu’après quelques minutes d’utilisation je l’aime déjà beaucoup. Au point de défaire mes habitudes et faire concurrence à Firefox? on verra.

Je renvoie vers des technos pour une description plus compétente et lire leurs premières appréciations de la nouvelle bête:

Pour l’instant, ce qui m’inquiétait c’est l’impact sur Firefox. Voilà ce qu’en pense John Lilly, CEA de Mozilla : Thoughts on Chrome & More; et Tristan Nitot, Président de Mozilla Europe : Pourquoi Google a sorti son navigateur Chrome

Je les trouve très Zen dans leur réaction. Tant mieux si c’est vrai. J’ai tout de même du mal à croire que le développement de Chrome se fera sans avoir un impact désastreux sur la croissance de Firefox et l’équipe de Mozilla; alors qu’ils avaient réussit à accroître solidement leur audience.

Après moins de 24 heures, près de 2% des sessions monitorées par GetClicky se faisaient via Chrome. Je doute que ce soit la clientèle naturelle de IE qui se soit précipitée sur Chrome.
Chrome 2%.

Histoire à suivre…

Le Fédéral, les coupures et la SAT.

Demain (mercredi, 27 août 2008), un rassemblement est organisé pour protester contre les coupures annoncées par le gouvernement fédéral cet été.

Je reproduis intégralement le communiqué émis par la SAT.

J’invite aussi chacun concerné par cette question à faire écho à ce rassemblement.

Invitation à tous :: Manifestons contre les coupures dans la culture

Montréal le 21 août 2008 – Nous vous convions au grand rassemblement de protestation qui se tiendra à la SAT le mercredi 27 août 2008 à 10h30, afin de manifester votre appui contre l’abolition d’au moins 10 programmes de Patrimoine canadien et la réduction de trois autres fonds importants.

La SAT est particulièrement touchée par l’abolition du programme Fonds des réseaux de recherche sur les nouveaux médias (FRRNM), qui restait jusqu’à cette année un des bailleurs de fonds principaux pour les recherches sur l’immersion et les réseaux haut débit effectuées à la SAT depuis 2002. Ce programme de recherche, qui attribuait des fonds en fonction de la qualité des projets soumis, donnaient aux artistes professionnels et à une nouvelle génération d’auteurs les moyens de concevoir de nouvelles façons de présenter leurs contenus et de les diffuser sur les réseaux. Ce soutien a permis à la SAT de développer des dispositifs pour la création et la diffusion immersive (Panoscope, SAT[Osphère] etc.) et de démarrer le programme actuel de recherche qui vise la création d’une suite logicielle (en logiciel libre) qui à terme permettra de relier en réseau les salles de spectacles. Les coupures dans ce programme représentent un manque à gagner d’environ 600 000 $ pour le volet recherche de la SAT, et ce dès avril 2009.

L’abolition du programme Routes commerciales et l’abolition de trois des quatre volets du Programme de consolidation des arts et du patrimoine canadiens auront aussi un impact négatif sur le développement et le rayonnement de la SAT, tout comme pour les autres organismes culturels touchés.

Aux coupures de différents programmes de Patrimoine canadien s’ajoute l’interruption du soutien financier de Développement économique Canada (DEC). En effet, le ministre Jean-Pierre Blackburn a décidé de couper unilatéralement l’aide financière à tous les organismes sans but lucratif, auparavant identifiés comme d’importants leviers économiques de Montréal. Cette décision de DEC ampute le budget de la SAT d’un montant annuel de 300 000 $ dédié au fonctionnement. Cette aide récurrente depuis trois ans servait à soutenir le fonctionnement de la SAT.

La SAT emploie depuis quelques années environ 150 personnes annuellement sur des projets qui bénéficient notamment du financement de divers programmes. Les annonces de coupures dans les différents programmes de Patrimoine canadien menacent plusieurs emplois et affaibliront massivement tout le milieu culturel. Parallèlement, ces actions auront des conséquences directes et non négligeables sur la capacité de la SAT à rayonner efficacement au Québec, au Canada et à l’étranger et à se maintenir à l’avant-garde de l’innovation dans les arts technologiques, même si la SAT a su atteindre un taux d’autofinancement de 50 %.

Des questions se posent donc : Où le gouvernement canadien veut-il en venir en sabrant allègrement dans les programmes de recherche et d’aide à la diffusion ? Quelles sont les motivations politiques de tels gestes ? Qu’en est-il des analyses de performance des programmes coupés et pourquoi ne sont-ils pas rendus publics ?

Nous devons indiquer haut et fort au gouvernement du Canada que la culture n’est pas un bien de consommation comme les autres. La recherche en arts technologiques ainsi que le rayonnement de la culture canadienne doit obligatoirement passer par un soutien financier récurrent et conséquent, si nous voulons conserver la place enviable que le Canada détient à l’échelle internationale.

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Suggestion d’articles pour en apprendre davantage sur ce dossier :

Programmes culturels supprimés – Les conservateurs ne bronchent pas par Alec Castonguay, Le Devoir, le jeudi 21 août 2008

Programmes culturels: au-delà des recommandations par Hugo de Granpré, La Presse, le jeudi 21 août 2008

L’argent de la culture pour faire parader la flamme olympique par Marc Cassivi, La Presse, le jeudi 21 août 2008

Attention! Grand rassemblement contre les coupures en culture communiqué émis par Culture Montréal le 21 août 2008

Pour information additionnelle, s’il vous plaît communiquez avec :

Jean-François Jasmin
Coordonnateur des communications
Société des arts technologiques [SAT] 514-844-2033 poste 221

Liste de logiciels autorisés sur internet

Lu sur ZDNet.fr: Bientôt une liste de logiciels autorisés sur internet ?.

Afin de lutter contre le piratage d’oeuvres protégées par le droit d’auteur, une future réglementation européenne pourrait intégrer dans les contrats des fournisseurs d’accès une liste de logiciels que les internautes seraient autorisés à utiliser.

C’est le sens de trois récents amendements au « Paquet télécom », projet de cinq directives européennes qui doivent modifier, d’ici à la fin 2008, la réglementation sur les télécommunications en Europe.

Concrètement, ces amendements doivent permettre à des autorités administratives de chaque État-membre de définir quelles applications logicielles sont autorisées pour internet.

(…)

Demain, des logiciels applicatifs comme Skype, voire Firefox, pourront être déclarés illégaux en Europe, s’ils ne sont pas certifiés par une autorité administrative.

Je doute qu’une telle règlementation ne passe un jour, et si c’est le cas, qu’elle s’étende. Mais cela prouve néanmoins qu’il nous faut rester vigilant face à la connerie.

Les poids lourds du e-commerce états-uniens

Journal du Net vient de publier une analyse de la performance de 10 poids lourds du e-commerces aux USA.

Rang Cie Chiffre d’affaires Internet Croissance Part Internet
1. Amazon 14,8 milliards US$            + 39 % 100%
2. Staples 5,6 milliards US$            + 14,3 % 19%
3. Office depot 4,9 milliards US$            + 14 % 31,5 %
4. Dell.com 4,2 milliards US$            + 7,7 % 7 %
5. HP 3,55 milliards US$            + 16 % 3,4 %
6. OfficeMax 3,1 milliards US$            + 9,2 % 34 %
7. CDW Corp 2,4 milliards US$            + 20 % 29 %
8. Sears Holding 2,03 milliards US$            – 11,7 % 4 %
9. Best Buy 2 milliards US$            + 41 % 5 %
10. Newegg 1,9 milliard US$            + 26,7 % 100 %

Source: 2007 – Les résultats des poids lourd du e-commerce américain (Journal du Net)

searchme, nouveau moteur en bêta

Depuis ce matin, un nouveau moteur de recherche en version bêta privée: searchme.

La démo est intéressante. Présentation visuelle des résultats, regroupement par catégorie. Pour l’instant la base contiendrait environ un milliard de pages. On verra si la pertinence des résultat y sera, mais il est certain que l’approche présente est vivement intéressante.


http://www.youtube.com/watch?v=TsGR5HP2ffw

Via : Techcrunch

Le Web des « Top 25 PME »

Excellente initiative de Mathieu Ouellet et Michael Carpentier sur le blogue Les bonnes fréquentations, qui ont débuté l’analyse des 25 plus importantes PME du Québec: « une évaluation sommaire de leurs sites Web teintée de sens critique, de gros bon sens, de quelques conseils et d’un peu d’humour » ».

Chaque année, le journal Les Affaires publie la liste des 300 PME les plus importantes du Québec. Ouellet et Carpentier ont donc décidé d’aller voir voir comment les 25 plus importantes entreprises de cette liste, utilisent le Web pour soutenir leurs activités.

Je trouve cet exercice très intéressant et original. Nous avons l’habitude de voir des analyses réalisées pour les fins d’un concours (ex. Boomerang, Octas, etc) ou d’une évaluation comparative auprès de sites sélectionnés (ex. Indice Secor). Mais rarement avons-nous profité d’une analyse avec un tel échantillon. En effet, dans cet exercice, pas de site grand public, pas de de stars du Web, pas de grandes innovations; juste du Web bien réel, bien ordinaire.

Alors que les concours et « indices » analysent, comparent les bonnes pratiques ou les sites qui se veulent distinctifs, ici, nous avons droit à une comparaison d’activités Web qui se rapprochent probablement le plus de ce que les agences Web confrontent quotidiennement : des clients avec des prétentions Web souvent modestes, avec des connaissances et des objectifs disparates, avec une compréhension des possibilités et enjeux Web tantôt fortes, tantôt faibles, etc…

Mon seul regret, face à cet exercice, c’est que les auteurs limitent leur analyse aux aspects plus techniques sans poser les « questions préalables »: semble-il y avoir une stratégie Web ? Est-elle pertinente? Le site répond-il à cette stratégie ? Mais il est vrai que ce serait probablement trop en demander aux auteurs.

D’ailleurs une discussion s’est amorcée sur la pertinence de l’exercice.

Les auteurs en sont à les 6 premières analyses. Encore 19 à venir. Nous aurons probablement l’occasion d’y revenir.

Bon courage les gars!

Le retour du Boomerang

Beaucoup de bruit cette semaine à la suite des Prix Boomerang.

Acte 1.
Front de boeuf, Patrick Tanguay.
Réaction à la flashturbation et la boomeragnite, Sylvain Carle.
Les Boomerangs ne font pas l’unanimité, Michel Leblanc.

Acte 2.
Pourquoi snober la soirée de reconnaissance de l’industrie qui nous fait vivre?, Guillaume Brunet.

Acte 3.
Du NéoConcours 2.0…, CFD.
Les néo-Boomerangs, le concours “des vrais”, Michel Leblanc.
Néo Concours 2.0, Sylvain Carle.

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Ce que j’en retiens, c’est que ce n’est pas tout le monde qui se reconnaît dans les prix Boomerang. Infopresse parle à une partie de l’industrie techno, pas à l’ensemble. Tout comme les OCTAS de la F.I.Q. rejoindront et satisferont une autre partie de l’industrie (malgré un système d’évaluation nettement plus sophistiqué). Alors vivement de nouveaux prix pour couvrir mieux la diversité de notre industrie, vivement de nouvelles initiatives pour mieux illustrer son essor.