Sans commentaire!

Citation de Patrick Le Lay, PDG de TF1,
in Les Dirigeants face au changement (Editions du Huitième jour, 2004).

Soyons réalistes : à la base, le métier de TF1, c’est d’aider Coca-Cola, par exemple, à vendre son produit […]. Pour qu’un message publicitaire soit perçu, il faut que le cerveau du téléspectateur soit disponible. Nos émissions ont pour vocation de le rendre disponible : c’est-à-dire de le divertir, de le détendre pour le préparer entre deux messages. Rien n’est plus difficile que d’obtenir cette disponibilité. Il faut chercher en permanence les programmes qui marchent, suivre les modes, surfer sur les tendances. »

Lu sur : Jean-Francois Lisée, Pour une révolte des téléspectateurs, L’actualité, août 2007

La Zone Audio – Vidéo de Radio-canada.ca, question de culture!

J’aime beaucoup la radio de Radio-Canada. Au grand dam de mes enfants, la radio de l’auto est scotchée sur la Première Chaîne, et il leur faut exercer leurs talents de négociateur pour me faire changer de chaîne. Pour la télé, c’est pareil.

Zone Audio - videoDonc, je ne peux qu’être heureux que la SRC ait beaucoup investi, depuis des années, pour rendre disponible cette masse impressionnante de contenu audio et video dont elle dispose. Et cela ne pouvait être qu’une très bonne idée de remplacer la plate-forme ZapMédia qui permettrait depuis le début d’accéder à ce contenu multimédia.

Après quelques semaines d’utilisation de la Zone Audio-Vidéo, je suis très déçu. La SRC qui a pourtant ressources, contenus et know how, me donne l’impression de n’avoir fait qu’un petit pas.

Et je ne parle même pas du choix technologique douteux (ActiveX) qui a déjà été largement très commenté un peu partout (par exemple : ici, , et même énormément sur le Carnet techno de Bruno G.).

Je limite mes commentaires à trois grands aspects.

Partage

La SRC produit un contenu immense. Quantité et qualité sont au rendez-vous. Un contenu riche qu’on voudrait faire connaître. Lorsque par exemple, j’entends un extrait audio ou regarde un reportage, je pourrais voudrais le faire connaître à ceux qui partage mes intérêt. C’est un réflexe largement répandu sur le Web depuis longtemps. La Zone Audio-Video est aux antidotes de cette vision. Tel qu’elles sont présentées, les capsules audio ou vidéo n’ont pas la possibilité de bien voyager sur le Web. Un usager n sera pas encourager à transmette sa trouvaille à un autre usager.

Toute les plates-formes de vidéo grand public proposent différentes façon de partager les vidéo consultées. Url unique, code pour embeder les capsules vidéos, option de partage (par courriel ou sites de partage de marque-pages comme del.icio.us, … ), etc… Beaucoup d’options sont offertes pour s’assurer que les capsules vidéos ou audios qui intéressent soient connues et se propagent entre les usagers.

La Zone n’encourage pas ce partage. On nous dira probablement que cela répond à des complexes exigences légales. J’ai des doutes.

Prenons illustrer mon propos, comparons un même document vidéo (une entrevue de Mme Marois donnée à Radio-Canada pour son couronnement) disponible sur La Zone et Youtube.

Radio-Canada distingue chaque capsule par une adresse unique, ce qui est excellent. Mais cette url est interminable (il m’a fallu la couper pour la rendre lisible sur le blogue). Et celle-ci n’est jamais proposée à l’usager sur la page de la capsule pour l’encourager à la distribuer; l’url n’apparait que dans la barre de navigateur. En comparaison, on verra que sur Youtube, une adresse simple est facilement repérable pour distribuer de même que le code si on veut l’embeder dans une page Web.

Radio-Canada a un contenu unique; il est incompréhensible qu’elle exploite si mal ce contenu en ne favorisant pas sa distribution. Bien que Radio-Canada soit un grand joueur sur le Web, on sent dans ses choix tout le poids de sa culture de diffuseur traditionnel qui reste imperméable à la philosophie de distribution propre au Web. Par définition, le diffuseur traditionnel programme ce qu’il diffuse, alors que sur le Web, l’usager peut déjouer ou détourner par ses préférences ce qui avait été prévu par les éditeurs. On s’étonnera ensuite que les capsules se retrouve sur les autres plate-formes…

En modifiant son approche, Radio-Canada ferait 3 gains directs: accroissement de la consultation de ses documents audio-video, meilleur connaissance des préférences de ses usagers, meilleur contrôle de son copyright (moins de repiquage sur les plates de forme de diffusion à la youtube).

partage sur Youtube

Repérage

Je le répète, il y a une grande quantité de documents audios et vidéos. Malheureusement, la Zone ne fournit pas les outils nécessaires pour les retrouver. Trouver une capsule dans ce magma tient de l’acharnement. Le système de recherche n’est pas adapté à la quantité de documents disponibles. En fait, il pourra satisfaire si on recherche quelque chose de précis (par exemple, si je recherche telle entrevue passée dans le cadre de telle émission), mais n’est pas du tout adapté pour nous aider à découvrir des nouveaux documents.

C’est un défi pour tout moteur de recherche de proposer un classement des documents à consulter afin de répondre aux différents besoins de ses usagers. Pour cela, les sites de partage de vidéos ont ajouté toute une série d’options pour nous aider à découvrir les documents. Votation, statistiques de consultation, tags, les « Related Videos », etc. L’offre de recherche de la Zone Audio-Video de Radio-Canada est faible: l’espace de résultat est trop réduit et les options de tris supplémentaires sont déficientes.

L’équipe de développement aurait intérêt à revoir complètement cette section de recherche et la gestion des résultats. Il est, en autre, inutile d’essayer de retenir les résultats de recherche dans un espace si petit. S’il vous plaît, occupez l’espace actuel avec les options de recherche et faites apparaitre les résultats de recherche dans une nouvelle page qui permettra d’explorer, de trier, de filtrer. Prenez exemple de la simplicité de DailyMotion et de Youtube.

Radio-Canada offre pour la découverte de capsules vidéos un section Vous aimerez aussi. Cette section qui occupe une place normalement occupée par les « Related Videos » propose une sélection de vidéos qui n’a rien à voir avec le document consulté. Il s’agit plutôt d’un choix imposé de capsules n’ayant aucun lien avec le contexte (encore cette culture de diffuseur traditionnel, appelons cela le syndrome de la programmation). Pour l’exemple donné plus haut (les vidéos de Pauline Marois sur SRC et sur Youtube), la SRC me propose quatre documents qui non rien à voir avec l’objet de ma recherche, alors que sur Youtube, on me propose une série de documents tous liés à ma recherche. D’après vous, sur lequel des deux endroits je suis le plus susceptible de poursuivre mon exploration ?

L’équipe doit ici revoir sa stratégie. Elle aurait aussi à méditer le conseil d’Éric Baillargeon,

Mais le pire, c’est que dans la grande majorité des émissions, une transcription texte est obligatiore dans les émissions de télé transmisent nationalement. C’est le « closed captioning » que l’on voit défilé en bande texte dans le bas de l’écran pour les malentants. Alors où sont ces transcriptions sur le Web chez Radio-Canada ?

Nous payons un fort prix pour les sténos et pour les monteurs pour intégrer ce simple fichier texte dans le signal vidéo. Pourquoi ces fichiers texte ne sont-ils pas disponibles sur la ZONE ?

Ils permettraient de mieux trouver ces émissions dans les moteurs de recherche, et ce, sans coût supplémentaire pour Radio-Canada et leurs fourniraient un traffic supérieur ce qui permettrait de rentabiliser la Zone

Lisibilité

La Zone Audio – Video est trop encombrée; trop d’info, trop de titres, trop de détails… trop de tout. La lisibilité de la page en devient difficile. Il y a tellement d’information dans cette page, qu’il en est même difficile de voir les informations relatives au document consulté.

Le problème vient sans doute du choix très discutable d’utiliser un template similaire pour la page d’accueil, pour la recherche ou la consultation des documents vidéos. Il n’y a pas d’adaptation contextuel. Chaque page est composée de la même manière avec sensiblement la même information qui doit être bonne pour chaque contexte. A voir utiliser à toutes les sauces un même template, on finit pas faire trop de compromis… qui ne sont pas à l’avantage de l’usager.

Cette statégie de développement est selon moi à proscrire.

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Je suis très déçu de cette Zone. Radio-Canada a, au sein même de son équipe, toute la compétence nécessaire pour créer un espace vraiment innovant; ce que cette équipe a souvent réussi dans le passé, mais pas cette fois. L’achitecture de cette zone doit être revue… en fonction d’une nouvelle vision.

Radio-Canada a souvent été à l’avant-garde parce qu’elle pouvait compter sur ses possibilités financières, sur ses équipes techniques et journalistiques compétentes, sur sa volonté depuis longtemps exprimée d’avoir une présence forte sur le Web. Mais cela ne suffit plus. Radio-Canada doit probablement changer sa philosophie Web. Sa culture de diffuseur deviendra de plus en plus un frein à sa capaié d’innover, le direction des Nouveaux Médias de la SRC devra apprendre à s’affranchir de cette culture pour développer une vision autonome, disctincte.

Outils pour demain

Avec l’arrivée du IPhone, on reparle plus que jamais de l’évolution des écrans tactiles multi-points (Multi touch screen). On a tous vu, voilà quelque semaines, la table Microsoft Surface qui a fait le tour de la blogosphère.

Plusieurs projects complètement tripatifs émerge un peu partout. On peut en suivre quelques-uns sur Office of Tomorrow. À explorer absolument.

Je retiens 2 projects comme illustration de nos outils de demain.

Conoto Graphics Tablet :


Conoto Graphics Tablet

Shared Design Space :


Shared Design Space

Wi-Fi Montréal

Lorsque j’accompagne le plus grand à sa pratique de soccer, j’apporte mon ordinateur potatif, en espérant squatter une connexion sans-fil à partir du parc, histoire de rattraper mes courriels en retard. Une fois sur deux, ça marche. Mais à chaque fois, je me dis que Montréal est très loin d’être une ville sans fil; ni gratuit, ni payant. Près d’une école, d’un café, dans le centre-ville, sur la Plateau, passe toujours; mais hors de ces zones, on est condamné à chercher des réseaux personnels non sécurisés, ce qui n’est vraiment pas l’idéal.

Certes, il y a des projets comme ceux de Radioactif, mais on est encore loin d’une couverture globale.

En attendant, une couverture gratuite ou commerciale plus étendue, on peut compter sur trois initiatives importantes pour repérer les connexions wi-fi gratuites wi-fi disponibles.

WeFi
WeFi associe réseau social et logiciel de gestion de connexion Internet. Il liste les connexions ouvertes utilisées et documentées par les membres. Francis Pisani en parle aujourd’hui. L’idée est intéressante. Comme dans tout réseau social, son succès repose grandement sur la quantité d’utilisateurs, ce qui n’est pas encore le cas Je me promets bien de mieux l’explorer prochainement.

WeFi
http://www.wefi.com/ipToLocation

Fon
Fon est une grande communauté internationale de partage de connexion Internet. On peut comprnedre l’objectif de l’organisme à travers son slogan : WiFi for everyone. Por participer, les membres doivent utiliser un route vendu pas Fon qui permet de gérer le partage de la connexion de manière sécuritaire (séparaion entre connexion privé et connexion partagée). Bruno Guglielminetti en a parlé dernièrement.

FON
http://maps.fon.com/

Ile Sans Fil
Organisme communautaire qui a pour mission de fournir un accès à Internet sans fil public et gratuit aux utilisateurs de portables et de PDA à travers la ville de Montréal. Le groupe aidera les lieux publics (resto, commerce, etc.) à fournir une connexion ouverte pour les utilisateurs itinérants et le voisinage. L’accès est gratuit.

Ile Sans Fil
http://auth.ilesansfil.org/hotspots_map.php

L’été, la chaleur, la baignade… et les algues bleues!

Algues bleues - source : Eau Secours! Vive l’été! J’en connais plusieurs qui fantasment dès les premières journées chaudes du printemps sur les fraiches baignades qu’ils feront autour d’un lac. Il en manque peu pour que ce petit plaisir se retrouve dans la liste des espèces en voie de disparition. Dorénavant, l’été des riverains rime avec algues bleues, ou cyanobactérie pour les intimes. Fin des baignades de lac, direction piscines et aquaparcs. J’ai recensé quelques liens sur le sujet.

a) Plusieurs articles et reportage ont paru depuis quelques semaies pour illustrer ce phénomène grandissant : Le Devoir (par Louis-Gilles Francoeur), Cyberpresse, Radio-Canada.

b) À voir ou écouter sur La Zone Audio-Video de Radio-Canada :

c) Le Ministère de la Santé et des Services Sociaux (Québec) répertorie la Liste régionale des mises en garde et des avis de santé publique reliés aux lacs et rivières affectés par les algues bleu-vert en 2007 et explique les risques qu’elles représentent pour la santé. Le site du Gouvernement du Québec a regroupé en un seul dossier les pages les plus importantes des différents ministères traitant du sujet.

d) Le 4 juin dernier, la ministre Beauchamp et le premier ministe Charest accordait 12 millions de dollars pour la mise en branle d’un plan d’action. Plusieurs critiques se sont fait entendre :

e) Et bien sûr quelques blogues.

Bonne baignade !

Safari de bugs

Hier matin, Apple (lire Steve Jobs), entre autres nouveautés et lancements, a rendu disponible Safari pour Windows; vite devenu, on pouvait s’en attendre, le top download de la journée.

Enfin!, je me suis dis. Ce sera tellement pratique pour nous de pouvoir rouler Safari sur nos PC. Je vais vous surprendre, mais sur AgentSolo.com près de 8% de nos usagers actuels utilisent Safari. Il est depuis toujours immensément important que le site soit compatible Safari-Mac; 8% ça commence à faire du monde. Pour nous, il n’a jamais été question d’abandonner une version compatible Safari, comme le font bien des sites, tel Bell Canada ou certains services du gouvernement du Québec qui oblige à utiliser Internet Explorer ou Firefox.

Donc pour nous, très bonne nouvelle que celle-là.

  1. Ce devrait être plus facile de travailler sur la compatibilité avec Safari sur tous les postes de travail des développeurs.
  2. En prime, le nombre d’usagers déjà important devrait augmenter, donc notre investissement à être depuis toujours compatible sera rentable (alors que bien d’autres devront revoir leur stratégie d’accessibilité).

Donc, donc, donc, hier matin, installation très tôt de Safari… et essayage.

Bordel de merde! Qu’est-ce que Apple nous a livré comme Beta. Plein de bugs, crash à répétition, applications qui roulent en parallèle qui ferment abruptement. Aucun site Web qui ne s’affiche correctement (sauf le site d’Apple). Et, en final, pas le même affichage des sites selon qu’on utilise Safari sur Mac ou sur PC.

Apple nous a livré une version qui n’est pas digne d’un Beta. Les problèmes sont majeurs. Apple a manqué une belle occasion d’attendre.

Je ne suis pas un grand fan de Microsoft (même si j’utilise plusieurs de ses applications). Il me semble néanmoins clair que Microsoft n’aurait jamais pu livrer un logiciel Beta aussi mal ficelé sans se faire lapider raide par tous les blogues et analystes. Étrange que pour Apple, on ne voit pas rien de tel; que de l’indulgence (après tout, lit-on dans les commentaires de blogues, ce n’est qu’une version béta).

En attendant, on devra attendre la prochaine version pour voir si Safari pourra nous aider.

De retour …

De retour au clavier… après quelques semaines de vacances de blogue. Ce qui ne veut pas dire que j’ai chômé pendant ce temps. J’ai mieux couper mon gazon, avancer la teinture de ma terrasse, pris quelques niveaux à Warcraft. Non, je vous dis, vraiment pas chômé.

J’ai raté quelques sujets, je me rattraperai bien. Et j’ai plein de notes à partager avec vous.