Le Web des « Top 25 PME »

Excellente initiative de Mathieu Ouellet et Michael Carpentier sur le blogue Les bonnes fréquentations, qui ont débuté l’analyse des 25 plus importantes PME du Québec: « une évaluation sommaire de leurs sites Web teintée de sens critique, de gros bon sens, de quelques conseils et d’un peu d’humour » ».

Chaque année, le journal Les Affaires publie la liste des 300 PME les plus importantes du Québec. Ouellet et Carpentier ont donc décidé d’aller voir voir comment les 25 plus importantes entreprises de cette liste, utilisent le Web pour soutenir leurs activités.

Je trouve cet exercice très intéressant et original. Nous avons l’habitude de voir des analyses réalisées pour les fins d’un concours (ex. Boomerang, Octas, etc) ou d’une évaluation comparative auprès de sites sélectionnés (ex. Indice Secor). Mais rarement avons-nous profité d’une analyse avec un tel échantillon. En effet, dans cet exercice, pas de site grand public, pas de de stars du Web, pas de grandes innovations; juste du Web bien réel, bien ordinaire.

Alors que les concours et « indices » analysent, comparent les bonnes pratiques ou les sites qui se veulent distinctifs, ici, nous avons droit à une comparaison d’activités Web qui se rapprochent probablement le plus de ce que les agences Web confrontent quotidiennement : des clients avec des prétentions Web souvent modestes, avec des connaissances et des objectifs disparates, avec une compréhension des possibilités et enjeux Web tantôt fortes, tantôt faibles, etc…

Mon seul regret, face à cet exercice, c’est que les auteurs limitent leur analyse aux aspects plus techniques sans poser les « questions préalables »: semble-il y avoir une stratégie Web ? Est-elle pertinente? Le site répond-il à cette stratégie ? Mais il est vrai que ce serait probablement trop en demander aux auteurs.

D’ailleurs une discussion s’est amorcée sur la pertinence de l’exercice.

Les auteurs en sont à les 6 premières analyses. Encore 19 à venir. Nous aurons probablement l’occasion d’y revenir.

Bon courage les gars!

Pour ou contre Facebook? Le débat

Le 30 novembre dernier avait lieu un débat à l’émission Il va y avoir du sport: Pour ou contre Facebook ? Comme ni Télé-Quebec, ni le producteur de l’émission (Zone3), ne mettent d’extraits de leurs émissions sur le web , il a fallu l’initiative d’un internaute anonyme pour que le débat nous soit accessible, via Youtube.

Pour ceux qui, comme moi, ont manqué la diffusion ou les rediffusions, voici le débat dans sa totalité, en trois extraits. C’est Patrick Lagacé qui animait le débat en remplacement de Marie-France Bazzo.


Facebook, Pour ou Contre ? 1 de 3 (09:39)



Facebook, Pour ou Contre ? 2 de 3 (09:23)



Facebook, Pour ou Contre ? 3 de 3 (02:19)

Le débat ne va pas très loin, malheureusement. Le formule ne permet pas d’approfondir.

Martin Lessard, dans un billet précédent le débat, avait énoncé quelques craintes et quelques lectures. Je reprends ici un extrait d’un commentaire laissé par Sylvain Carle chez Martin qui m’apparaît tellement pertinent après l’écoute du débat : « Est-ce que la télévision, avec son mode de communication de masse unidirectionnel, sonne le glas des (vraies) relations humaines telles que nous les connaissons? »

Ho! Ho! Ho!

Blogue Pere NowelJ’ai gardé un souvenir attendri du rire généreux du Père Noël lorsque j’étais jeune. C’était un homme généreux, un saint, un être désincarné. Je n’ai jamais imaginé qu’il était d’abord un homme avec ses humeurs, un entrepreneur de PME obligé de vivre avec les mêmes contraintes que les autres.

Une chance qu’il a maintenant son blogue. Cela m’ouvre enfin les yeux.
    Le blogue du Père Nowel

La Mère Noël aussi à le sien.
    Le blogue de la Mère Nowel

Je ne suis pas certain que je ferai lire ces blogues à mes enfants. Je préfèrent qu’ils restent encore quelques temps à se bercer dans les mêmes rêveries et illusions que j’avais.

Le retour du Boomerang

Beaucoup de bruit cette semaine à la suite des Prix Boomerang.

Acte 1.
Front de boeuf, Patrick Tanguay.
Réaction à la flashturbation et la boomeragnite, Sylvain Carle.
Les Boomerangs ne font pas l’unanimité, Michel Leblanc.

Acte 2.
Pourquoi snober la soirée de reconnaissance de l’industrie qui nous fait vivre?, Guillaume Brunet.

Acte 3.
Du NéoConcours 2.0…, CFD.
Les néo-Boomerangs, le concours “des vrais”, Michel Leblanc.
Néo Concours 2.0, Sylvain Carle.

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Ce que j’en retiens, c’est que ce n’est pas tout le monde qui se reconnaît dans les prix Boomerang. Infopresse parle à une partie de l’industrie techno, pas à l’ensemble. Tout comme les OCTAS de la F.I.Q. rejoindront et satisferont une autre partie de l’industrie (malgré un système d’évaluation nettement plus sophistiqué). Alors vivement de nouveaux prix pour couvrir mieux la diversité de notre industrie, vivement de nouvelles initiatives pour mieux illustrer son essor.

Après Pourquoi bloguer? voilà Science, on blogue!

Science, on blogue
Les éditeurs ont les bogues à l’oeil. Il y d’abord a eu la publication de 3 blogueurs chez Septentrion, le printemps dernier.

Cet automne, personne n’a pu manquer le lancement du livre Pourquoi bloguer, dans un contexte d’affaires, publié sous la direction de Claude Malaison (avec entres autres, Michel Leblanc, Martin Lessard, Mario Asselin, Sylvain Carle et plusieurs autres).

Un autre livre vient de paraître sur les blogues: Science, on blogue ! Le nouveau monde d’Internet. Ce livre est écrit par Pascal Lapointe et Josée Nadia Drouin, journalistes pour l’Agence Science-Presse. Le livre est publié par les Éditions Multimondes. Pascal est journaliste en sciences et Nouvelle technologie depuis 1993; il est aussi l’auteur de Les nouveaux journalistes: le guide (2006) et Journalisme à l’heure du net (1999).

Blogues, baladodiffusion, wikis… Et aussi MySpace, Facebook, YouTube… Le paysage d’Internet se transforme et, avec lui, la façon de communiquer, de se réunir, de dialoguer… Des conversations planétaires s’engagent, des passerelles sont jetées entre des groupes de citoyens parfois très disparates… Et si ces passerelles étaient la planche de salut de la science ?

Certains scientifiques expérimentent de telles passerelles entre leur «?tour d’ivoire?» et le grand public, voire entre eux-mêmes. Ils bloguent, ils « podcastent », ils parlent de leur travail en termes clairs, mais surtout, ils parlent de ce qui les entoure, de ce qui les fascine, de ce qui les dérange… Ils découvrent de nouvelles façons d’intéresser les jeunes à ce qu’ils font.

On peut trouver sur le site des Éditions MultiMondes, l’introduction du livre (pdf).

Science, on blogue! est aussi le titre de la section qui regroupe les 6 blogues (2 autres en préparation) sur l’actualité des sciences de l’Agence :

Toutes les semaines, les internautes sont invités à poser des questions, engager des débats, commenter l’actualité, bref, à échanger sur des sujets qui les préoccupent avec des scientifiques québécois qui commentent, s’expriment et critiquent l’actualité nationale et internationale dans leurs disciplines respectives

“Web 2.0 is a stupid term”, O’reilly

Entrevue intéressante avec Tim O’reilly disponible sur Intruders.tv, réalisée lors du Web 2.0 Expo de Berlin au début du mois.

La totalité de l’entrevue (20 minutes) est disponible ici.

Je présente cet extrait où Tim O’reilly fait quelques précisions sur le terme de Web 2.0 et sa dérive. Le Web 2.0 n’est pas une seconde version du Web comme beaucoup le clame mais un retour du Web (the second coming of the web) dit à un moment précis où l’on prétendait que le Web était mort.

Open Social

Nous aurons l’occasion de revenir sur le sujet. Déjà des dizaines de blogues parlent du projet imminent de Google concernant les réseaux sociaux Open Social. Ce projet serait présidé par Marc Andreessen, pionnier du Web qui avait créé à une autre époque le navigateur Netscape . À lire les billets rédigés par celui-ci: Open Social: a new universe of social applications all over the web et Open Social: screencast and screenshots.

En amuse-gueule, voici le démo du projet Open Social


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Lire aussi : TechChrunc, Media & tech, AfrogInTheValley.