Parce que les partis politiques ont ajouté des sections qu’ils nomment blogues, parce qu’il y a des vidéos, parce que qu’il y a Youtube, parce qu’il y a des cms open source, parce qu’il y a la guerre des AdWords, certains se demandent si nous assistons à l’arrivée du Web 2.0 dans nos moeurs politiques. Bon! les amis, on respire par le nez… et faudra respirer longtemps!
Voilà 10 ans, lorsque le commerce électronique tentait d’établir sa crédibilité, pour évaluer quelle confiance on devait accorder à une entreprise qui offrait des services en ligne (ou vendait ses produits en ligne), on réalisait un test tout simple mais très révélateur : on envoyait un petit courriel simple puis on analysait délai et nature de la réponse. La qualité du service à la clientèle électronique étant le premier indicateur de l’importance réelle de l’internaute dans la stratégie commerciale de l’entreprise.
Aujourd’hui, toute entreprise qui veut réussir sur Internet sait qu’elle doit avoir un service à la clientèle en ligne impeccable. Et même plus, les entreprises aujourd’hui cherchent à diriger le maximum de clients vers le web plutôt que le téléphone ou le contact personnel (question d’économie et de rapidité).
Alors d’après vous ?
Que se passerait-il si on soumettait nos 5 partis politiques à ce petit test tout ce qu’il y a de plus Web 1.0 ?
Cette semaine, j‘ai envoyé à chacun des partis un courriel (le même), en me disant – comme voilà dix ans – que la réponse à ce courriel m’indiquerait quelle est la statégie de communication des partis politiques envers leur partisan, au-delà des contenus dirigés visibles sur les sites. Après 24h., un seul parti a répondu. Un seul, oui! Grosse déception!
Je n’en dis pas plus pour l’instant. Donnons encore quelques heures aux partis, qu’en dites-vous? On s’en reparle donc bientôt.
Et pour ceux qui espéraient voir une ère nouvelle dans les communications électorales, faudra être un peu plus patient. L’e-militance n’est pas encore arrivée au Québec.
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