« Joe le plombier » peut-il exister au Québec ?

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Pendant la campagne électorale américaine, un citoyen ordinaire a pris une place importante dans les discussions politiques. Du jour au lendemain, il est passé d’inconnu à référence dans les discours et messages publicitaires. Au Québec un tel phénomène pourrait-il se produire ? Probablement que non. Nos partis politiques contrôlent trop le message. Une « com » rigide, où rien ne dépasse.

Vous vous souvenez lors de la dernière élection de Richard Lévesque, ce travailleur qui avait apostrophé Jean Charest ? Probablement que non. Sous d’autres cieux, les partis d’opposition auraient construit rapidement des tactiques d’enfer pour porter haut et fort ces simples inquiétudes légitimes, partagées par tant d’électeurs. Ici, aucun parti d’opposition n’a pris le flambeau. Aux États-Unis, Samuel J. Wurzelbacher est devenu Joe the Plumber, ici Richard Lévesque est resté Richard Lévesque.



 

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