Les commentaires qu’on trouve un peu partout sur la place publique (Web, radio, journaux) illustrent bien la grande division de la population sur la question des coupures dans la culture opérées par le fédéral. Pour les uns, les artistes sont porteurs de notre identité; pour les autres, ils sont des profiteurs qui s’enrichissent sur les plus petits. Les positions sont tranchées. De plus en plus chaque jour.
Pourquoi des coupures quelques semaines avant les élections ? Crise planifiée ?
Piste d’explication dans l’Actualité du 1er octobre qui vient de sortir. Une entrevue avec D. Sunshine Hillygus, de Harvard.
Quand la lutte politique est serrée et qu’il faut aller chercher des votes, peu importe où ils se trouvent, les partis les plus audacieux se tournent désormais vers la “politique de la division”, dit-elle. En clair, il s’agit de gagner des voix en exploitant un enjeu qui déchire la population et les partisans du camp adverse. Passée dans les mœurs chez les Américains, cette tactique n’est suivie que depuis peu au Canada.
Stephen Harper fait œuvre de pionnier en la matière. Ainsi, le chef conservateur savait que de 30 % à 40 % des électeurs libéraux s’opposaient au mariage gai et qu’il pouvait obtenir des appuis auprès de cette clientèle. Harper n’ignorait pas non plus que les citadins étaient majoritairement favorables au registre des armes à feu, contrairement aux chasseurs des circonscriptions rurales. (Journaliste : Alec Castonguay)
Voilà un texte qui confirme ces hypothèses:
http://www.ledevoir.com/2008/09/26/207585.html
Voilà un texte qui confirme ces hypothèses:
http://www.ledevoir.com/2008/09/26/207585.html
Merci Clément. Je n’avais pas vu passer cet article. Effectivement, ça laisse songeur.
J’en glisse un extrait:
En entrevue éditoriale avec le National Post, le ministre des Finances sortant, M. Flaherty, a indiqué que des motifs politiques avaient effectivement guidé les conservateurs dans leur décision de mettre un terme à une quinzaine de programmes totalisant quelque 45 millions en subventions.
Rappelant qu’il siégeait au sein d’un gouvernement conservateur, M. Flaherty a indiqué que «les décisions sont prises par des ministres […] qui ont leur opinions» sur certains programmes. Jusqu’ici, le gouvernement avait justifié la plupart des coupes par un souci d’efficacité budgétaire, tout en reconnaissant qu’un programme avait été supprimé pour des raisons idéologiques.
La culture paie le prix des croyances des élus , Le Devoir.
Merci Clément. Je n’avais pas vu passer cet article. Effectivement, ça laisse songeur.
J’en glisse un extrait:
En entrevue éditoriale avec le National Post, le ministre des Finances sortant, M. Flaherty, a indiqué que des motifs politiques avaient effectivement guidé les conservateurs dans leur décision de mettre un terme à une quinzaine de programmes totalisant quelque 45 millions en subventions.
Rappelant qu’il siégeait au sein d’un gouvernement conservateur, M. Flaherty a indiqué que «les décisions sont prises par des ministres […] qui ont leur opinions» sur certains programmes. Jusqu’ici, le gouvernement avait justifié la plupart des coupes par un souci d’efficacité budgétaire, tout en reconnaissant qu’un programme avait été supprimé pour des raisons idéologiques.
La culture paie le prix des croyances des élus , Le Devoir.