Vive l’été! J’en connais plusieurs qui fantasment dès les premières journées chaudes du printemps sur les fraiches baignades qu’ils feront autour d’un lac. Il en manque peu pour que ce petit plaisir se retrouve dans la liste des espèces en voie de disparition. Dorénavant, l’été des riverains rime avec algues bleues, ou cyanobactérie pour les intimes. Fin des baignades de lac, direction piscines et aquaparcs. J’ai recensé quelques liens sur le sujet.
a) Plusieurs articles et reportage ont paru depuis quelques semaies pour illustrer ce phénomène grandissant : Le Devoir (par Louis-Gilles Francoeur), Cyberpresse, Radio-Canada.
b) À voir ou écouter sur La Zone Audio-Video de Radio-Canada :
- Le fléau des algues bleues (1ere partie)
- Le fléau des algues bleues (2e partie)
- Entrevue avec Louis-Gilles Francoeur (émission: C’est bien meilleur le matin)
c) Le Ministère de la Santé et des Services Sociaux (Québec) répertorie la Liste régionale des mises en garde et des avis de santé publique reliés aux lacs et rivières affectés par les algues bleu-vert en 2007 et explique les risques qu’elles représentent pour la santé. Le site du Gouvernement du Québec a regroupé en un seul dossier les pages les plus importantes des différents ministères traitant du sujet.
d) Le 4 juin dernier, la ministre Beauchamp et le premier ministe Charest accordait 12 millions de dollars pour la mise en branle d’un plan d’action. Plusieurs critiques se sont fait entendre :
- l’organisme Eau Secours! (pdf),
- Le plan d’action contre les algues bleues – Les limites de l’approche classique (opinion Le Devoir).
e) Et bien sûr quelques blogues.
Bonne baignade !
Pendant que les gens se concentrent sur les problèmes macro comme les émissions de GES, il y a plein de plus petits problèmes liés à l’activité humaine comme celui-ci. Quand j’étais à l’école, dans les années 80, c’étaient les pluies acides et c’étaient encore les Étasuniens. Mais le fléau des cyanobactéries n’est pas étranger. Au contraire! Il est extrêmement local. Ce qui le rend plus difficile à résoudre parce qu’il implique un peu plus que d’en parler: il faut agir, directement, localement. La grande question maintenant: est-ce que les MRC ont les moyens de prendre les choses en mains? Entre ouvrir une route au transport et sauver un lac, la question budgétaire sera facile à prendre parce que les retombées économiques de la route sont immédiates. Et, dans le fond (!) ce n’est qu’un lac, on parle de baignade et de pêche récréative ici, non? Non. On parle d’écosystèmes et de préservation de l’eau
Pendant que les gens se concentrent sur les problèmes macro comme les émissions de GES, il y a plein de plus petits problèmes liés à l’activité humaine comme celui-ci. Quand j’étais à l’école, dans les années 80, c’étaient les pluies acides et c’étaient encore les Étasuniens. Mais le fléau des cyanobactéries n’est pas étranger. Au contraire! Il est extrêmement local. Ce qui le rend plus difficile à résoudre parce qu’il implique un peu plus que d’en parler: il faut agir, directement, localement. La grande question maintenant: est-ce que les MRC ont les moyens de prendre les choses en mains? Entre ouvrir une route au transport et sauver un lac, la question budgétaire sera facile à prendre parce que les retombées économiques de la route sont immédiates. Et, dans le fond (!) ce n’est qu’un lac, on parle de baignade et de pêche récréative ici, non? Non. On parle d’écosystèmes et de préservation de l’eau